Titre : Alice au pays des merveilles, tome 2
Auteur : Jun Abe
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Alice a réussi à s’introduire dans le château de la terrible Reine rouge, où le Chapelier est gardé en otage. Elle voudrait l’aider à s’échapper mais elle doit avant tout trouver l’épée Vorpaline, seule arme capable de tuer le Jabberwocky, le monstre ailé de la Reine rouge. Le Chapelier, condamné à mort, attend son exécution tandis qu’Alice doit se débarrasser du Bandersnatch qui garde l’épée… Saura-t-elle se trouver des alliés dans sa difficile quête ?
J’avoue qu’après avoir lu le premier, j’ai longuement hésité à ouvrir le second tome. Mais comme je l’avais emprunté, autant le lire… Et le lire rapidement pour mettre l’ennui derrière moi, comme un pansement qu’on arracherait le plus vite possible, histoire de ne pas faire durer la torture plus que nécessaire…
À la fin du tome précédent, on laissait Alice au château de la reine rouge. Cette dernière avait l’intention de partir à la recherche de l’épée Vorpaline. Le chapelier, prisonnier, avait proposé à la reine de cœur de lui confectionner un chapeau, le meilleur moyen de gagner du temps.
Cette fois encore, le manga suit fidèlement le film de Tim Burton… bien trop scrupuleusement à mon goût. Peut-être parce que je n’aime pas plus que cela l’œuvre cinématographique.
Le seul point qui m’a semblé légèrement différent est la relation entre Alice et le chapelier : je n’ai pas le souvenir qu’ils aient des sentiments amoureux dans le premier volet, au point que ça m’avait étonnée dans le second film « Alice de l’autre côté du miroir« . Dans le manga, c’est quand même flagrant et de plus en plus à mesure qu’on arrive à la fin.
J’ai préféré les dessins dans ce deuxième tome : les personnages paraissent tout de suite plus fous avec leurs yeux exorbités, mais en contrepoids, ça m’a donné la sensation que leur character design était moins travaillés, surtout chez les méchants où le visage de la reine rouge n’est parfois qu’un assemblage de traits gribouillés, surtout à la fin.
Contrairement au tome précédent, ce n’était pas une déception puisque je m’attendais à cette lecture insipide. Vous l’aurez compris, je n’ai pas non plus aimé.