Titre : Le seigneur des steppes
Saga : L’épopée de Gengis Khan, tome 2
Auteur : Conn Iggulden
Éditeur : POCKET
Format : E-book
Nombre de pages : 512
Quatrième de couverture : L’appétit de conquête de Gengis Khan n’a plus aucune limite. Après avoir unifié les tribus mongoles à la pointe de l’épée, le voilà qui tourne son regard vers l’Est. L’ennemi chinois est sa prochaine proie. Mais n’est-ce point un trop grand défi pour le grand Khan ? Le chemin est long et pénible pour arriver jusqu’à l’Empire du milieu. Ses cavaliers mongols n’ont jamais combattus de villes fortifiées. Et au moindre revers, comment réagiront ses bouillants généraux ? Cette campagne est un tournant périlleux pour le chef de guerre. S’il ne succombe pas aux dangers d’une telle entreprise, Gengis Khan deviendra alors un conquérant de légende…
J’ai du mal à me dire que cela fait 5 ans que j’ai lu le premier tome de cette saga. J’ai l’impression que c’était il y a quelques mois tellement je me souvenais bien de certains passages. Le reste m’est revenu en quelques pages.
Après avoir rallié la dernière tribu, les Naïmans, à sa horde et avoir intégré le chaman Kököchu à son peuple, Gengis se lance à l’assaut du royaume des Jin. La tâche n’est pas aisée : ils construisent des forts das les passes et leurs villes sont entourées de hauts murs imprenables.
Mais les Mongols se montrent rusés et rien ne semble les arrêter.
De nouveaux personnages apparaissent qui font avancer l’histoire et évoluer les protagonistes déjà en place :
– le chaman Kököchu que je trouve antipathique prend comme apprenti Temüge, le plus jeune des frères de Gengis et je n’aime pas du tout le chemin qu’emprunte le benjamin.
– Subotei m’a bien plu, il est jeune et loyal envers le kahn.
– certains personnages jin : Chakatei la seconde épouse de Gengis qui me laisse dubitative. Ho Sa, Lian ou Wen Chao passent bien. Le général Zhu Zong m’a fait grincer des dents.
Kachium et Khasar ont une place primordiale dans ce second tome, je ne me souviens plus si c’était autant dans le précédent. J’ai aimé les retrouver au fil des pages. Arslan qui m’a tellement plu dans le premier n’est quasiment pas là, dommage.
L’histoire est rythmée : le récit se partage équitablement entre intrigues et combats. C’était passionnant et il m’est arrivé par moment de ne pas pouvoir interrompre ma lecture pour savoir la suite, et ce, malgré l’heure tardive.
La plume de l’auteur est fluide et entraînante, autant que dans le premier. Je lirai le trois dès que l’occasion s’en présentera parce que j’ai adoré ce second tome et j’ai très envie de découvrir ce que me réserve le prochain.