Titre : Maïmaï
Saga : L’Ombre du chardon, tome 5
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 155
Quatrième de couverture : La mort subite de la séduisante Mitsuko prend tout le monde par surprise, y compris les clients de sa librairie. Alors que des visiteurs se présentent pour rendre une dernier hommage à sa mère, Tarô, son fils sourd et muet, est préoccupé par certains détails de son histoire familiale.
Bon, finalement, on n’aura pas la conclusion du quatrième tome avec Atsuko. Comment s’est terminé son mariage avec Mitsuo ? À nous de l’imaginer, j’imagine.
Maïmaï (qui signifie escargot) se déroule plusieurs années après. Et le héros de l’histoire, c’est Tarô : le fils de Mitsuko (qu’on a découvert dans le second tome), un enfant métissé et sourd-muet.
Mitsuko est décédée. Tarô hérite de sa défunte mère : la librairie devient sa galerie d’art. Le jeune homme s’installe dans l’appartement au-dessus, avec sa grand-mère. Sa vie devient moins triste quand Hanako fait son grand retour.
Le décès de Mitsuko m’a fait un choc, j’étais attachée à elle. Ça intervient dès le début, c’était un passage triste, mais Tarô réussit, grâce à des souvenirs avec sa mère, à rationaliser sa mort… il a des mots qui sonnent justes, mais qu’il le vive aussi bien est effrayant. Ça ne devrait pas me surprendre, comme me le disait une collègue il y a quelques semaines, les asiatiques n’appréhendent pas la mort de la même façon que nous… et finalement, c’est plus sain et moins destructeur.
J’aime beaucoup la relation entre Hanako et Tarô, pourtant, j’ai espérant qu’il ne se passe rien entre eux, en raison de ce qu’on a appris des origines du héros dans le second tome de l’ombre du chardon. Puis j’ai fini par espérer que tout soit faux et que ce ne soit qu’une coïncidence.
Comme pour le précédent, on n’a pas de réelle fin et c’est frustrant.
C’était une lecture prenante, passionnante et surtout apaisante. J’avais bien besoin de ça et ça m’a mis du baume au cœur. J’ai adoré ce cinquième tome.