Le Dernier Souffle, tome 1 : Le Don – Fiona McIntosh

Titre : Le Don
Saga : Le Dernier Souffle, tome 1
Auteur : Fiona McIntosh
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 672
Quatrième de couverture : Encore adolescent, Wyl Thirsk doit assumer le rôle pour lequel on le destinait depuis sa naissance : commandant en chef des armées de Morgravia! Une responsabilité qui le conduit à la cour du prince Celimus, un despote sadique. Là, un geste de bonté envers une sorcière condamnée au bûcher vaudra à Wyl un don miraculeux, ainsi que la colère de son seigneur et maître.
Contraint de lui obéir, Wyl est envoyé au Nord où la guerre menace, pour une mission suicidaire à la cour ennemie… avec pour seule arme un mystérieux pouvoir dont il ne soupçonne pas même l’existence. Or, s’il n’embrasse pas le Dernier Souffle, il signera sa perte… et celle du pays qu’il a juré de défendre.

J’ai enfin fini cette lecture. Non pas qu’il n’était pas bien, ne vous méprenez pas, mais il fait 670 pages et ça fait très longtemps que je n’avais pas lu un tel pavé. Mais vu la densité de l’histoire, il fallait au moins ça.

Le général Thirsk est décédé sur le champ de bataille lors de la dernière guerre qui oppose son pays, Morgravia, à Briavel. Il est de tradition que son fils reprenne le titre. C’est ce que fait le jeune Wyll. Le roi Magnus, qui était l’ami du général, prend sous son aile l’orphelin et sa sœur. Son espoir est que Wyll et son propre fils, Celimus, nouent une amitié aussi solide que celle qui le liait au général. Malheureusement, ça n’arrivera pas. Les deux adolescents se haïssent (je vous laisse en découvrir la raison) et cette inimitié sera cause de bien des maux.
Résumé ainsi, ça ne donne pas forcément envie, mais ce n’est que le contexte de fond. Il y a énormément d’événements piliers qui permettent de tisser le récit au fil des pages et offrent l’opportunité à chacun des deux protagonistes de se dévoiler au lecteur : la jeune Myrren accusée de sorcellerie, torturée puis brûlée vive (à noter parce que c’est un point crucial de l’histoire), des tournois, des trahisons, etc.

Tout se ficelle bien. Quand on arrive à des moments décisifs, l’autrice s’en sort avec une pirouette : grâce au don, ce qui ne me plaît que moyennement, mais puisque c’est le titre de ce premier tome, j’imagine que ce pouvoir a été réfléchi. Néanmoins, c’était particulièrement prenant.

En ce qui concerne les personnages, on s’attache forcément à Wyll, il est loyal bon, un peu trop d’ailleurs, il manque de subtilité au début ce qui rend la lutte contre Celimus compliquée et surtout perdue d’avance. Le prince est tellement détestable : un sadique qui se cache sous une jolie apparence et des propos doucereux autant que fourbes.
Le contraste entre les deux est flagrant et impossible de ne pas prendre partie.
Les personnages qui gravitent autour de Wyll (c’est quand même lui le héros) sont sympathiques. J’ai apprécié la présence d’Alyd, de Fynch, d’Elspyth ou de Valentyna (même si sa réaction finale m’a déçue, un peu d’instinct, bon sang !).

J’ai aimé chaque passage de ce roman, certains m’ont tenue en haleine de bout en bout, d’autres étaient prévisibles mais je me suis laissé porter et c’était OK pour moi. Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.
C’est un coup de cœur pour cette lecture.

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