Titre: La Curée
Auteur: Émile Zola
Éditeur: Le livre de poche
Nombre de pages: 416
Quatrième de couverture: A la fin d’une chasse, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. Pour le jeune Zola, qui déteste son époque, c’est le cœur de Paris, entaillé par les larges avenues de Napoléon III, que des spéculateurs véreux s’arrachent. Ce deuxième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire, est l’un des plus violents. Zola ne pardonne pas ces fortunes rapides qui inondent les allées du Bois d’attelages élégants, de toilettes de Worms et de bijoux éclatants. Aristide Saccard a réussi. Mais tout s’est dénaturé autour de lui : son épouse, Renée, la femme qui se conduit en homme, si belle et désœuvrée ; son fils, Maxime, l’amant efféminé de sa belle-mère. On accusa Zola d’obscénité. Il répliqua : « Une société n’est forte que lorsqu’elle met la vérité sous la grande lumière du soleil. »
Avant de commencer ce livre, je savais ce qu’était une curée (moment où à la fin d’une chasse, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée), et à la fin du premier tome de cette saga, La Fortune des Rougon, je pensais que ce tome-ci parlerai de la guerre et suivrait directement la fin du volume précédent. Au lieu de cela, on est balancé en plein Paris à l’époque de changements profonds dans la géographie de la capitale française. Au début, j’ai eu du mal à me sortir mon idée première de la tête, j’ai donc eu quelques difficultés à me plonger dedans. Maintenant que je l’ai terminé, je trouve qu’aucun titre ne pouvait mieux correspondre à cette œuvre.
Lorsque je l’ai commencé, j’ai commis une grave erreur : je tenais absolument à avancer dans mon challenge, mais je n’avais pas beaucoup de temps, des Lectures Communes se sont introduites au beau milieu cette lecture. Résultat, j’ai mis presque un mois entre les 2 premiers chapitres et les 5 suivants. Sans compter que mon livre précédent était très lourd en détails. J’aurai dû mettre de la distance entre les deux. Ajoutons que le prologue m’a spoilé un bon bout de l’histoire, j’espérais l’oublier, mais non, pas moyen.
Je suis assez mitigée quant à La Curée.
Le côté investissement véreux m’a pris la tête. Les magouilles de Saccard sont tellement complexes qu’au bout d’un moment, il m’a complètement perdue. Non pas que c’était difficile à comprendre avec du temps et de la concentration, j’ai beaucoup aimé ses premiers agiotages, mais à la fin, j’en avais ras le bol. Ajouté à cela que je méprise le personnage…
J’ai bien plus apprécié suivre Renée dans ses débordements qui deviennent hallucinants. Malheureusement, connaissant l’évolution et la finalité de son histoire, ça a perdu de mon intérêt.
Avec les personnages, j’ai eu du mal, je me suis sentie loin de leurs valeurs, un monde éphémère de superficialité qui m’a fortement déplu.
Bref, j’ai bien moins aimé que les tomes lus précédemment. Dommage mais ça ne m’a pas découragé, même si je vais avoir besoin de quelques lectures légères ces prochains temps ^_^ !
On verra ce que me réserve Le Ventre de Paris.
C’est sûr, dans un Challenge à 20 livres, certains plaisent moins que d’autres! Le côté finances me barbe aussi, donc je te comprends ^^
Merci d’être passée AnGee 🙂
En tout cas, si le côté finance t’a barbé, en tout cas, on ne l’a pas senti dans ta chronique ^_^