Titre: Conjuring : les dossiers Warren
Réalisateur: James Wan
Année de sortie: 2013
Synopsis: Conjuring : Les dossiers Warren, raconte l’histoire horrible, mais vraie, d’Ed et Lorraine Warren, démonologue et médium, tous deux réputés dans le monde entier, venus en aide à la famille Perron, une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur maison isolée… Contraints d’affronter une créature démoniaque d’une force redoutable, les Warren se retrouvent face à l’affaire la plus terrifiante de leur carrière…
J’avais entendu beaucoup de bien sur ce film et j’avais hâte de le découvrir. Je n’ai pas été déçue, il valait tout le bien qu’on en dit. Pour moi, il est dans la lignée d’un Ring (version japonaise, s’il-vous-plaît !). Lorsqu’on suit, dès le début, cette famille qui emménage dans cette nouvelle maison, j’ai immédiatement pensé à Amityville et ai redouté que ça ne soit un de ces films kitschs qui rappelle certains vieux films d’horreur mais il n’en est rien même si le filtre utilisé renvoie quand même au années 70 ce qui ajoute au côté vraisemblable de l’histoire.
J’ai été très vite prise dans l’histoire, j’ai éteint rapidement la lumière pour pouvoir profiter au mieux de l’atmosphère oppressante qui s’en échappait et je me suis tordue les doigts un nombre de fois incalculable dû au stress pendant un bon bout du film.
J’ai beaucoup aimé les personnages : la famille Perron est attachante et si les Warren semblent d’un premier abord un peu froid, je les ai trouvés réalistes, ils sont unis et leur relation est charmante. Dans ce film comme dans beaucoup du genre, ça crie un peu dedans ce qui m’étonne toujours, chez moi, la peur me paralyse et pas un son ne sort de ma bouche… mais ce n’est pas excessif, enfin, il me semble.
Ce qui m’a fait le plus flipper, c’est cette horrible poupée Annabelle, heureusement, on ne l’a voit pas trop souvent. Elle est aussi inquiétante qu’effrayante.
Après, pour les autres effets de peur, c’était du revu et corrigé, rien d’original mais l’ambiance était quand même là et je me suis laissée prendre au jeu.
Ce film m’a d’ailleurs rappelé une scène vécue dans mon appartement il y a de cela 7 ans que j’avais oublié jusqu’à peu : mon chat se posait toujours dans notre long couloir et fixait toujours la pièce du fond. On se demandait toujours avec mon fils de moins de 3 ans ce qu’il regardait et un jour, le petit passe le seuil du salon et regarde dans la direction du chat en lui demandant ce qu’il fixe et là, il me sort : « maman, c’est qui le monsieur en noir dans le bureau ? » Argh ! On ne panique pas, on rapatrie enfant et chat dans le salon et on s’y enferme avec Tibère jusqu’à ce que mon homme rentre…
Voilà et bien après ce film, j’ai allumé les lumières partout et n’ai réussi à m’endormir que lorsque mon chat s’est allongé sur moi, c’est dire s’il m’a angoissée.