Titre: La Promesse des Ténèbres
Saga: La Trilogie du mal, préquelle
Auteur: Maxime Chattam
Éditeur: Albin Michel
Format: E-Book
Nombre de pages: 431
Quatrième de couverture: New York Mégapole de tous les possibles.
De tous les excès. Où la verticalité des buildings s’oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leur partenaire. Où l’industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse. Où l’on vend la mort filmée en direct. Au cœur de ce maelström, le journaliste Brady O’Donnel, dans le sillage de Rubis, femme envoûtante, plonge dans l’enfer.
Celui de la Promesse des Ténèbres.
Ce tome est une préquelle à la Trilogie du Mal que j’ai découvert l’année dernière. J’avais adoré cette saga et ma binôme, Nymou (Rossignol Livresque) et moi-même étions bien décidées à lire La Promesse des Ténèbres, d’autant que nous savions qu’il portait sur Brady O’Donnel.
J’ai peut-être moins aimé ce volume-ci que les autres pour plusieurs raisons :
-le thème de la pornographie, même si elle est underground -et là, totalement déviante-, est un peu racoleur à mon goût ; ça n’ôtait certes pas le côté psychopathe du thriller mais déjà le fait que les criminels agissent en bande, ça ne minimise certes pas l’acte, mais j’ai trouvé ça moins fort car après tout, tout le monde sait qu’en groupe, on se laisse plus facilement aller à la folie.
-le fait de connaître la suite, quelques détails importants et notamment le futur d’Annabel, le suspense perd drôlement puisqu’on sait ce qui ne lui arrive pas. Du coup, on angoisse principalement pour Brady mais de mon côté, j’ai surtout passé mon temps à me demander ce qu’il avait fait et comment cela finirait pour lui.
-j’ai découvert avant la fin qui était le vilain de l’histoire, celui de la Tribu – même si j’en ai eu l’intuition qu’à 80% du livre sans réel indice pour étayer ma thèse, une fois que j’avais mis le doigt dessus, j’étais persuadée que ça ne pouvait être personne d’autre ; quant à ses raisons d’agir ainsi, elles m’ont été soufflées dès le premier chapitre, il devenait donc évident que c’était lui.
J’ai aimé parcourir les catacombes de New York même si je m’attendais, à chaque intersection, à découvrir non pas un membre du peuple-taupe mais un Morlock – oui, d’accord, ce n’est pas franchement le même univers et celui de Chattam est bien plus sombre que ne l’est celui de Stan Lee mais chacun ses références, hein !
Les personnages rencontrés sont tous plus glauques les uns que les autres et ce qui me fait peur, c’est que j’en ai trouvé certains assez réalistes quant à la nature humaine.
J’ai plus d’une fois trouvé Brady stupide de tout garder pour lui au lieu de chercher de l’aide auprès de sa femme, il a creusé sa propre tombe, sacrément profonde de surcroît.
J’ai bien plus apprécié Thayer dans cette préquelle, il me paraissait insipide et rébarbatif dans In Tenebris, là,il est intéressant et cultivé.
Quant à Annabel, elle n’avait pas encore développé son intuition de flic, c’est pas possible. Elle est passé à côté de tout.
Voilà, je pense avoir fait le tour. Un tome que j’ai apprécié -même si j’aurais préféré le lire avant la Trilogie du Mal pour ne pas me gâcher certains effets- et d’autant plus que je l’ai lu en Lecture Commune avec une blogueuse super, que j’ai grandement appréciée retrouver tant elle m’avait manqué.