Black Butler 8 – Yana Toboso

Black Butler 8Titre: Black Butler 8
Auteur: Yana Toboso
Éditeur: Kana
Collection:
Black Kana
Nombre de pages: 176
Quatrième de couverture: Des membres de la troupe du cirque Noah’s Ark s’introduisent au manoir de Phantomhive en l’absence de Ciel et Sebastian… Pendant ce temps, sur ordre de son maître, le majordome Sebastian met un point final à cette histoire dramatique…
Pareilles aux lotus pourpres des Enfers, les flammes brûlent les traces des d’un Pierrot triste d’avoir tout perdu.
Invoquez mon nom… mon maître…

 Ce 8ème volume est dans la veine du précédent : sombre.
Arrivée aux dernières pages du 7, je n’avais qu’une envie : découvrir la suite et surtout ce que les domestiques de la famille Phantomhive cachaient. Je n’ai vraiment pas été déçue, ça explique la raison pour laquelle ils sont tellement mauvais dans leur rôle de cuisinier, jardinier et femme de chambre. J’avoue qu’ils manquent toujours autant de subtilité autant que de discrétion et leurs actes prennent des proportions plus qu’exagérées mais c’est dans la continuité de la série.
Black Butler 8 p22A mes yeux, ce volume marque un tournant plus clair dans la série – l’avenir me dira si j’ai vu juste : jusqu’à présent, on a le plus souvent vu le côté diabolique de Sébastian, tout en devinant une part d’ombre chez son maître ; dans ce tome, Ciel prend une décision monstrueuse qui aura, on le devine aisément, des conséquences dans les prochains volumes.
Les dessins sont toujours aussi beaux mais cette fois, certaines illustrations font choc, amplifiées par le contraste de certaines scènes plus calmes (le réveil de mademoiselle Elizabeth, les souvenirs de Joker, etc.) : elles m’ont totalement bouleversée.

Par contre, je dois bien avouer que le dernier chapitre m’a un peu saoulée, ça part de nouveau dans un grand n’importe quoi avec la couturière attitrée de Ciel, exubérante au possible, qui entre en jeu… Elle est tout aussi timbrée que les domestiques de la maison Phantomhive.
C’est probablement ce dernier détail qui baisse ce 8ème volume dans mon estime. Du coup, je reste sur une note mitigée et c’est dommage, ça m’a un peu gâchée le plaisir.
J’ai bien aimé mais ça aurait pu être mieux.

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