Titre: Le Drôle de Noël de Scrooge
Réalisateur: Robert Zemeckis
Année de sortie: 2009
Synopsis: Parmi tous les marchands de Londres, Ebenezer Scrooge est connu comme l’un des plus riches et des plus avares. Ce vieillard solitaire et insensible vit dans l’obsession de ses livres de comptes. Ni la mort de son associé, Marley, ni la pauvre condition de son employé, Bob Cratchit, n’ont jamais réussi à l’émouvoir. De tous les jours de l’année, celui que Scrooge déteste le plus est Noël.
Tout commence la veille de Noël, lorsqu’en rentrant chez lui, Scrooge a d’étranges hallucination : le spectre de son ancien associé lui rend la plus effrayante des visites, et lui en annonce d’autres : Scrooge se voit d’abord confronté aux trois Esprits des Noëls passés, présents et futurs.
A partir de 10 ans
A la base, je comptais regarder ce film d’animation avec mes enfants : leur ayant déjà lu Un Chant de Noël de Dickens, il me semblait logique de leur montrer le visuel. Seulement, je trouvais le personnage de Scrooge un peu terrifiant, je me suis donc dit qu’il valait mieux que je le regarde avant… et grand bien m’a pris. Si mon aîné aurait pu le visionner sans soucis, je pense que ça n’aurait pas été le cas pour ma puce du haut de ses 8 ans et demi.
En effet, certaines scènes sont impressionnantes au niveau de la mise en scène et ne m’ont absolument pas mise en confiance… du tout !
Et là, je pense notamment à l’apparition de Marley sur le heurtoir de la maison du vieillard acariâtre, ou encore au moment où il pénètre dans le vestibule couleur rouge sang et que son ombre se déforme sur le mur à la lueur vacillante de la chandelle, j’ai également trouvé que les physionomies d’Ignorance et de Misère étaient assez marquantes voire flippantes et ne parlons même pas de la course-poursuite avec les terrifiants chevaux (noirs aux yeux rouges) du fantôme des Noëls futurs. Je comprends qu’il soit conseillé à partir de 10 ans.
Sinon, gros point fort : ce film est grandement fidèle au livre – sauf pour les chevaux noirs qui n’y sont pas.
Gros point faible : l’animation. Le réalisateur, Robert Zemeckis, a également réalisé le Pôle Express, 5 ans auparavant… ben l’animation n’a pas bougé d’un iota. Argh ! Les personnages sont raides au niveau des mouvements, mais les faciès sont surprenants de par leur détail et les décors sont splendides.
C’est une histoire que j’adore, il en va donc de même pour ce film et ce, malgré ses petits défauts.