Titre: Interstellar
Réalisateur: Christopher Nolan
Casting: Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine,…
Date de sortie: 2014
Genre: Science-fiction
Synopsis: Alors que la Terre se meurt, condamnant toute espèce vivante, des explorateurs sont envoyés dans l’espace à travers un trou de ver afin de trouver une nouvelle planète habitable.
C’est un film terriblement lent, et ce, du début jusqu’à la fin, pourtant, je n’ai pas trouvé le temps long en le regardant. Il demande beaucoup de concentration, de réflexion et de conceptualisation (ce dernier point me faisant défaut, j’ai eu quelques difficulté à admettre que le trou de ver avait la forme d’une sphère – cela m’a un peu bloquée et je ne vois toujours pas la raison de ce choix mais il parait que c’est logique… mouais, dur dur pour quelqu’un d’illogique).
J’ai beaucoup aimé le jeu des acteurs, surtout celui de la fillette qui interprète le rôle de Murphy. On suit la famille Cooper pendant un bon moment, on a ainsi tout le temps de s’attacher à chacun de ses membres. Ça ne rend la séparation que plus tragique, tout autant que la distorsion du temps due au trou noir et ses conséquences – ça m’a énormément émue.
Certains personnages m’ont laissée froide comme le professeur Brand jouée par Anne Hathaway, ou le Dr Mann. Par moment, j’ai trouvé les explorateurs particulièrement stupides, principalement lorsqu’ils arrivent sur la planète de glace et ne se rendent compte de rien (là, je parle de Keep).
Par contre, j’ai adoré les robots Kase et Tars : je ne savais pas trop quoi en penser au début, leur apparence était étrange mais leur aide et réactivité à 100%, leur humour à 50%, leur franchise à 90% m’ont éclatée et je me suis tout autant attachée à eux qu’aux humains.
Lorsque le film a pris fin, je n’étais pas certaine d’avoir aimé ; avec une journée de recul, je peux affirmer qu’il m’a plu : j’y ai adoré chaque détail relevé et j’aimerai beaucoup le revoir pour découvrir tous ceux que je n’ai pas remarqués au premier visionnage.