Titre: Déluge
Saga: Akira, tome 08
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 173
Quatrième de couverture: Akira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !
On reprend là où on s’en était arrêté : les hommes de Tetsuo attaquent le sanctuaire de Miyako s’en prenant aussi bien aux réfugiés qu’aux moines. Ces derniers tentent bien de résister mais étant non violents, ils ont le tort de ne pas se débarrasser de leurs ennemis et quand ces enflures reviennent, armés jusqu’aux dents, cela se complique grandement pour les pacifistes.
Parmi les grands événements, on notera également le grand retour de Kaneda qui ignore tout ce qui est arrivé depuis sa disparition et même l’endroit où il était d’ailleurs – ce qui nous met sur un pied d’égalité avec lui.
Mais également la réapparition de Kai, un des camarades du centre où Kaneda et sa bande zonaient lors de leurs cours ; ce qui n’est pas plus mal parce que même si les événements le mettent en colère, il est quand même sacrément optimiste et rend parfois le ton un peu plus léger : ça nous permet de souffler un peu niveau stress et angoisse.
Un autre détail important : pour une fois, on découvre ce qui se passe à l’extérieur de Néo-Tokyo. On savait déjà que des bateaux étaient positionnés non loin des côtes, mais là, l’auteur introduit doucement ce qu’il s’y passe – je ne vous en dit pas davantage, autant que vous le découvriez par vous-même.
On est sans nouvelles de Chiyoko et ça m’embête. Je ne me souviens plus de la manière dont cela termine pour elle et la savoir entre les mains de ce couard de scientifique m’ennuie… on devrait être fixé bientôt.
J’avais gardé un bon souvenir de ce 8ème volume principalement parce que l’action est bien dosée et l’alternance avec les côtés plus calmes s’effectue et s’emboîte merveilleusement, c’est-à-dire sans interruption frustrante pour le lecteur. Je n’ai donc pas été déçue.
J’ai beaucoup aimé ce manga, et j’ai hâte de lire la suite d’autant qu’à partir de celui-ci, je ne me souviens quasiment plus de ce qui va arriver dans les prochains… Argh !