Titre: Le cri du loup
Saga: Alpha & Omega, tome 1
Auteur: Patricia Briggs
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 363
Quatrième de couverture: Anna est un loup-garou.
Elle découvre un nouveau sens à son existence quand le fils du roi des loups-garous débarque en ville pour réprimer les troubles au sein de la meute de Chicago… et qu’il insuffle à Anna un pouvoir qu’elle n’avait jamais ressenti.
Comme je l’avais dit dans ma chronique du Alpha & Omega hors-série, les Origines, j’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire de ce premier tome, du moins dans un premier temps : j’avais la sensation qu’il me manquait un bout d’histoire. Du coup, j’ai fait une pause de deux jours afin de lire la préquelle de la série et ça a été une très bonne chose puisque cela a débloqué ma « panne ».
Ce n’est pas le seul détail qui m’a bloquée, je vais en énumérer trois autres afin d’en être débarrassée mais cela ne reflète en rien mon ressenti final puisque j’ai adoré cette lecture et ce, malgré ce début chaotique.
Dans le premier tiers, on trouve énormément de répétitions de mots de liaison (et ou mais notamment et principalement) ; j’ignore si c’est un souci de traduction, c’est fort possible puisque je n’ai jamais ressenti ce frein à la lecture d’autres livres de Patricia Briggs. Par la suite, cela s’améliore.
De plus, j’ai eu du mal à me faire une idée de la relation qu’Anna entretient avec Charles, c’était froid et en même temps, pas tant que cela ; une impression d’étrangeté renforcée par la sensation d’avoir manqué un bout d’histoire. Une fois lues les Origines, c’est passé.
Quant au personnage d’Anna, il m’a été difficile de m’y attacher, son côté légèrement pleurnichard (« qu’est-ce que j’ai mal fait ? » à chaque fois qu’un de ses comparses se mettaient en colère) m’a un peu saoulée parce que je trouvais les réactions des autres loups qui l’entouraient parfaitement normales et elle pas – alors d’accord, elle a beaucoup de lacunes quant aux règles de vie des loup-garous puisque son ancien clan l’a laissée ignorante dans ce domaine, mais il suffit de connaître un minimum les loups pour comprendre… ou même de simplement d’écouter son instinct. Par contre, ne croyez pas qu’elle m’a dérangée ; par la suite, elle évolue doucement mais sûrement… Elle manque encore d’initiative mais mon petit doigt me dit que ça va venir.
Les gros points forts en ce qui me concerne sont les suivants :
On découvre le clan du Marrok d’un autre point de vue, plus objectif, bien différent de ce que Mercy Thompson ou Samuel nous en ont dit dans la saga principale.
Bran sort également de son rôle de chef intouchable et froid que réclame son rang pour se dévoiler encore davantage protecteur que ce qu’on en savait. On en apprend plus sur son passé, les fêlures qu’il cache à merveille. Il en paraît plus humain mais en même temps plus terrifiant.
Quant à l’histoire, elle est loin d’être ce qu’elle semble : Charles ramène Anna avec lui à Aspen Creek, il a du mal à se remettre de ses blessures de Chicago. Malheureusement, les ennuis n’attendent pas qu’il se rétablisse et il doit rapidement reprendre son rôle d’homme de main (tueur aurait mieux convenu) du Marrok, afin de traquer un loup solitaire qui commet agressions et meurtres dans la région. Seulement, les apparences sont trompeuses. Je redoutais que l’auteure ne tourne en rond et reste cantonnée aux loup-garous, vampires, faës mais ce premier tome nous révèle que c’est loin d’être le cas. Elle a réussi à me surprendre surtout de par l’approfondissement de son « bestiaire » fantastique.
Une fois dans la forêt, le récit en devient passionnant, haletant et on n’a qu’une envie, dévorer les pages le plus rapidement possible pour arriver à la conclusion de ces terribles événements et pouvoir souffler… du moins, on l’espère.
J’ai adoré ce premier tome malgré un début difficile et j’ai hâte de découvrir le prochain.
Challenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Niffleur – le premier tome d’une saga – 20 points