Titre: L’avare
Auteur: Molière
Éditeur: Larousse
Nombre de pages: 141
Quatrième de couverture: Harpagon n’a jamais quitté l’affiche. Il a endossé tous les costumes, pris les traits les plus divers, changé d’emploi bien souvent. On l’a vu pathétique, bouffon, tragique, méchant, shakespearien, halluciné, délirant, clownesque, parfois. Au prodigieux spectacle de ce bourg affairiste richissime, de cet usurier possédé tyrannisant une famille charmante, faut-il rire ou pleurer ? Faut-il plaindre ou haïr ce forcené qui enterre son or et ne donne jamais mais » prête » le bonjour ? Molière était le meilleur, le plus aimable et généreux des hommes. Son public lui réclamait des farce bouffonneries. Mais son génie comique cache mal un des auteurs les plus noirs et les plus féroces de tous les temps, l’inventeur de ces monstres d’égoïsme, névrosés d’Alceste, Don Juan, Arnolphe, et de cet Harpagon, nos semblables, nos frères.
Je pensais l’avoir déjà lu au collège puisque j’y avais étudié pas mal d’œuvres de Molière mais ce n’est pas le cas de celui-ci. Et je suis bien aise de l’avoir fait maintenant plutôt que trop jeune ; à l’époque, vivant dans le petit monde des bisounours… ou presque… je serais sûrement passée à côté de pas mal d’échanges amusants parce qu’ils sont dits sur le ton du sarcasme ou de l’ironie et que j’étais loin d’être maître dans le domaine, contrairement à maintenant.
Comme le titre l’indique, le héros principal est avare… personnellement, maintenant que je l’ai lu, je trouve le terme d’avare presque trop gentil pour Harpagon… c’est un horrible pingre qui ne dépense jamais plus que le strict nécessaire, n’hésitant pas même à affamer ses chevaux. Ses enfants sont grands et sont tombés amoureux ; ils désirent épouser cher(e) et tendre et s’allient pour en parler à leur père. Seulement, les choses ne se passent pas comme prévu : Harpagon souhaite se remarieret a jeté son dévolu sur Marianne, jeune fille dans le dénuement qui ne lui coûtera pas grand chose mais il ignore qu’elle est la bienaimée de son fils, Cléante.
J’avais presque oublié à quel point j’aimais les pièces de théâtre. Je l’ai lu en une petite heure et demi-heure. J’ai été choquée de découvrir Harpagon si mesquin, j’ai ri des bouffonneries de son valet et des dialogues sarcastiques que le héros, incapable de le comprendre, entre dans le jeu.
Je n’ai pas grand chose de plus à en dire : j’ai bien aimé, j’ai passé un bon moment. Et je me dis de plus en plus que je devrais relire les autres, histoire de les voir de manière différente.
Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Drago Malefoy (2ème lecture) – un livre où le personnage principal est un anti-héros – 30×2 = 60 points