Titre: Le zoo pétrifié
Saga: Les carnets de Cerise, tome 1
Scénario: Joris Chamblain
Dessins: Aurélie Neyret
Éditeur: Soleil Métamorphoses
Nombre de pages: 76
Quatrième de couverture: « Il était une fois… Quand j’étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j’avais un journal intime, il commencerait comme ça. Il était une fois… ben moi, Cerise ! J’ai dix ans et demi et mon rêve, c’est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter des histoires, c’est d’observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets. On a tous un secret enfoui que l’on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes…
En ce moment, avec les copines, on observe quelqu’un de vraiment mystérieux… »
Ça fait très longtemps que je veux commencer cette série ; ma fille a les cinq tomes donc il fallait juste que je me décide et c’est ce que j’ai fait aujourd’hui.
On découvre l’univers de Cerise, une fillette ou une ado, on ne sait pas trop, qui rêve de devenir romancière quand elle sera grande : pour cela, elle tient un journal et y note les observations qu’elle fait de son entourage.
Elle vit avec sa mère et traîne avec sa vieille voisine, madame Desjardins qui est auteure et avec ses deux amies Line et Erica. Leur repaire est une cabane dans les bois. Régulièrement, elle y croise un vieux bonhomme qu’elles appellent le mystérieux inconnu et qui est recouvert de peinture… étrange s’il vient de la forêt.
Un jour, elle suivent les traces de peinture qu’il sème et se retrouvent face à un mur infranchissable. Que cache donc cette fortification ?
Avec un titre comme le zoo pétrifié, on s’attend à voir un panel d’animaux et de mon côté, je pensais que les notes que prendraient Cerise seraient davantage une mini encyclopédie, avec une direction écologique… ce n’est pas le cas et ç’a un peu déçu mes attentes.
C’est malgré tout une chouette histoire tournée vers l’amitié et l’entraide : l’union fait la force, à plusieurs on peut faire des miracles, etc.
Les personnages sont sympathiques, mais sans plus. Si j’aime bien la voisine Desjardins et le vieux monsieur Langer, les fillettes m’ont laissée froide. Je n’ai pas réussi à m’y attacher. Il manque quelque chose et je suis incapable de savoir quoi… peut-être que les héros sont trop lisses pour que je m’y accroche…
Les dessins sont jolis, dans le style aquarelle. Les couleurs sont chaleureuses. Mais ce qui m’a surtout impressionnée, ce sont les dessins animaliers. Ils sont magnifiquement réalistes et m’ont laissée sans voix. J’ai pris grand plaisir à les détailler.
J’ai quand même adoré cette lecture et j’ai hâte de découvrir les prochains pour voir ce que l’auteur nous réserve.