Titre : Into the wild
Auteur : Jon Krakauer
Éditeur : 10/18
Nombre de pages : 288
Quatrième de couverture : Il avait renoncé au rêve américain. Pour vivre une aventure extrême. En 1992, le cadavre d’un jeune homme est découvert dans un bus abandonné en Alaska, au pied du mont Mckinley, loin de tout lieu habité. Fils de bonne famille, Chris McCandless aurait dû en toute logique devenir un américain bien tranquille à l’avenir sans surprise. Mais, dès l’obtention de son diplôme universitaire, il décide de partir à l’aventure. Après avoir fait don de ses économies à une œuvre humanitaire, il entame son périple sous un nom d’emprunt avec sa vieille voiture, qu’il abandonnera un peu plus tard. Il sillonne le sud des Etats-Unis, subsistant grâce à de menus travaux, avant de réaliser son grand projet: s’installer au cœur de l’Alaska, seul, en communion avec la nature. Mais on ne s’improvise pas trappeur, ni homme des bois… Ce parcours dramatique d’un jeune homme qui a voulu vivre jusqu’au bout son impossible idéal est retracé par Jon Krakauer, l’auteur du best-seller tragédie à l’Everest. Livre-culte dans le monde entier, Into the Wild a d’emblée fasciné Sean Penn, qui en a réalisé une adaptation cinématographique applaudie par la critique américaine.
La seule raison qui m’a poussée à lire ce livre est l’item éphémère « Forêt de Poudlard ». J’avais conservé cette lecture dans ma PàL pour le pumpkin autumn challenge, mais comme il me fallait du nature writing, je l’ai sorti.
Il y avait une chance sur deux que cette histoire me plaise tout dépendait du choix de l’auteur quant au récit : il aurait pu le romancer, il avait bien assez d’informations pour cela, mais il a préféré l’écrire comme un article… Un très long article. Je déteste ce style journalistique, ça m’ennuie.
Jon Krakeuer nous retrace son enquête de façon anachronique : le corps de Chris McCandless est retrouvé dans les territoires sauvages de l’Alaska. Comment a-t-il péri ? Qu’est-ce qui l’a poussé à aller dans une région reculée avec si peu de matériel ? Comment y a-t-il survécu plus d’une centaine de jour ?
C’est ce qu’on apprend au fil des pages. L’auteur a choisi de nous partager des passages du journal de Chris, des récits faits par les gens qu’il a rencontrés à travers le pays et qu’il a marqués, des textes qu’il a surlignés au cours de son voyage, etc.
Les chapitres se suivent de manière désordonnée, ce qui est assez désagréable au début et m’a obligée à retenir les dates pour m’y retrouver dans la chronologie. De plus, dans certains passages, Chris est comparé à d’autres « explorateurs » qui ont connu eux aussi de semblables drames ; intégré au récit ça aurait pu être intéressant, mais là, ça n’était une succession d’exemples et c’était too much pour moi.
C’est vraiment dommage, parce qu’il y aurait eu moyen de romancer l’histoire, de la rendre palpitante, mais finalement, ça n’est qu’un long reportage ayant bien peu d’intérêt (pour moi du moins). Seuls les trois derniers chapitres ont retenu mon attention parce qu’on a le fin mot de l’histoire sur ce qu’il lui est vraisemblablement arrivé.
En conclusion, c’est une lecture qui m’a laissée indifférente et je suis soulagée de l’avoir terminée.
Challenge Coupe des 4 maisons :
Forêt de Poudlard (Item éphémère du 21/03 au 04/04) – Un livre de nature writing (où la nature tient une place importante) ou dont le thème principale est l’écologie – 80 points