Titre : Le Testament de Flint
Saga : Jim Hawkins, tome 1
Auteur : Sébastien Vastra
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : Un avenir de commis de cuisine et l’auberge familiale en héritage, Jim Hawkins sait qu’il ne restera pas longtemps sur la terre ferme. Son regard est ailleurs, tourné vers cette ligne de mer posée sur l’horizon, promesse d’inconnu et de mystères. Il suffirait juste d’un pas vers l’océan pour embrasser cette vie et devenir un autre.
Il suffirait d’un coup de pouce du destin ou de Bill Bones, ce vieux loup de mer fraîchement débarqué avec sa précieuse carte, pour que Jim bascule dans le tourbillon de l’aventure. Mais s’il y a une chose dangereuse en ce bas monde, c’est bien de posséder une fortune sur un morceau de papier…
Je n’étais pas très motivée pour livre cette bande-dessinée parce que j’ai conservé un très mauvais souvenir du roman l’île au trésor, du moins de la version jeunesse que j’ai lue. Finalement, je me suis forcée à l’ouvrir et ce fut une surprise de taille.
Tout le monde connaît l’histoire : Jim Hawkins aide sa mère à tenir l’auberge de l’amiral Benbow. Le jeune homme rêve de devenir matelot. Un jour, le capitaine Bill Bones prend une chambre, il y reste des semaines ou des mois, on ne sait pas trop. Il traîne les ennuis derrière lui : d’abord, Chien noir l’attaque, puis le terrifiant Pew lui amène la tache noire.
Bones meurt peu après, Jim et sa mère fouillent sa malle pour rembourser les frais de séjour du défunt et le héros prend un paquet, ils parviennent à se lettre à l’abri avant que les pirates ne débarquent pour faire la peau au capitaine.
Jim décide d’emmener le mystérieux paquet au docteur Livesay… ensemble, ils découvrent une carte au trésor et avec le magistrat Trelawney, les voici qui rassemblent un équipage afin de partir à la recherche du trésor du capitaine Flint.
Je ne m’attendais pas à ce que le récit soit si sombre. Il est semblable à mes souvenirs d’enfant lorsque je regardais le dessin-animé l’île au trésor ou les téléfilms du même nom. J’adore l’ambiance qui s’en dégage. Certaines scènes m’ont scotchée, notamment l’apparition de Pew que je trouve effrayant à souhait.
En ce qui concerne les personnages : habituellement, Jim Hawkins m’énerve. Peut-être parce qu’il est trop naïf et accorde trop facilement sa confiance, à la limite du petit toutou. Pas cette fois ! Je l’ai trouvé sympathique dans ce premier tome.
Les autres protagonistes passent bien. Je suis toujours partagée pour Livesay, d’un côté je l’apprécie, de l’autre je m’en méfie. J’aime bien Trelawney malgré qu’il soit un bavard patenté. Quant à John Silver, j’ai beau savoir que c’est un enfoiré fini, je ne peux pas m’empêcher de m’y attacher.
Les dessins sont superbes : les visages animaliers des personnages sont expressifs. Et les décors sont tout aussi réussis, j’ai aimé me perdre dans les détails. Les couleurs, dans les teintes sépia, se marient à merveille avec l’atmosphère. Je me suis laissée du temps pour détailler les planches et c’était un plaisir.
Et à la fin, on a droit à quelques pages d’illustrations, pour nous donner envie de découvrir les prochains.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome.