Titre : Journal d’un marchand de rêves
Auteur : Anthelme Hauchecorne
Éditeur : French pulp
Nombre de pages : 526
Quatrième de couverture : J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais. Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m’éliminer, mais avec élégance. M’entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m empêchent de tourner la page… La première est une fille. La seconde, une soif de vengeance. Je m’appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament…
C’est un roman que j’ai beaucoup vu tourner sur le net il y a quelques années, avec de bons avis. Quand j’ai eu l’occasion de le prendre lors d’un salon (je ne sais plus lequel), je me suis laissé tenter. Malheureusement, je n’ai pas accroché au point d’avoir oublié certains détails, et surtout d’avoir mis plus de 2 semaines à terminer cette lecture.
Walter Krowley a survécu à un accident de voiture provoqué par son meilleur ami. Il vit difficilement la situation. Une nuit, en rêvant du drame, il bascule dans l’Ever, le monde des rêves, sans savoir qu’il n’est plus dans le monde éveillé. Il parvient jusqu’à sa chambre où il découvre son terrifiant Ça sous son lit. Sa télé s’allume et le Gouverneur lui explique grosso modo les règles, lui conseille de visionner les films explicatifs, de faire connaissance avec la créature nichée sous son pieu et lui interdit de sortir.
Bien sûr, Walter n’en fait qu’à sa tête. Il sort par la fenêtre et les ennuis commencent pour lui.
Il y a de bonnes idées, la trame principale est intéressante, mais ça ne va pas assez loin pour moi : j’aurais aimé en savoir bien plus sur les Ça… Cette créature liée aux Rêveurs est sous-exploitée et c’est dommage.
Au début, il y a pas mal de références de la culture geek et littéraire, j’ai adoré ça et ça m’a fait sourire puis ça se perd au fil des pages.
La chambre des Rêveurs qui est un passage du monde éveillé vers l’Ever, la porte que Walter transporte sur son dos, etc.
Certains détails ou passages m’ont enthousiasmée, mais au fil des pages, je me suis essoufflée et ma lecture m’a paru interminable.
Ce qui m’a vraiment posé problème est que j’ai détesté le personnage principal. Dans les premières pages, ça passe : il paraît sympathique contrairement à son meilleur ami Trevor, mais une fois qu’il est dans l’Ever, j’avais envie de le claquer. Et à part Poppy que j’ai bien aimé, les autres protagonistes m’ont au mieux laissée indifférente.
Le second souci est que très vite, l’ambiance change et on passe d’un univers onirique qui promettait à une atmosphère type western… et quand on connaît mon aversion pour ce genre, pas étonnant que ce ne soit pas passé. J’ai ressenti la même sensation désagréable que lorsque j’ai lu le livre sans nom.
Bref, je ne vais pas m’étendre davantage. J’ai détesté : ce fut une lecture laborieuse qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.