Titre : Une forme de vie
Auteur : Amélie Nothomb
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 123
Quatrième de couverture : « Ce matin-là, je reçus une lettre d’un genre nouveau. »
Je suis partagée quant à cette lecture.
J’ai trouvé le début passionnant au point que m’arrêter pour sortir du tram était rude.
Amélie reçoit un courrier de Melvin Mappe, soldat américain basé en Irak. Elle a l’habitude de répondre aux lecteurs qui lui écrivent et une correspondance s’instaure entre eux. Melvin est traumatisé par ce qu’il a vu et a vécu ; sa seule source de réconfort est la nourriture, à tel point qu’il en est devenu obèse – il n’est pas le seul dans son unité.
Si dans le premier tiers ces échanges m’intriguaient, par la suite, je les aies trouvé malsains… du moins la tournure que ça prenait. Chacun partage des histoires vécues, mais si Amelie se montre cynique, Melvin ne le voit pas et se laisse emporter par son délire. Ça m’a mise mal à l’aise, et j’ai apprécié qu’il en aille de même pour l’autrice : elle va même plus loin puisqu’elle explique en quoi ça l’a dérangée et sa raison sonnait juste.
Le dernier tiers était tout aussi intéressant que le premier et j’ai profité d’un trajet en voiture de 2h30 pour le terminer.
Par contre la fin m’a laissée sur ma faim. Il n’y en a pas et c’est très désagréable.
Bref, je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. Je mentirais si je disais qu’elle m’a laissée indifférente, pourtant elle ne m’a ni plu ni déplu.
Coupe des 4 maisons :
Journal de Jedusor (BUSES) – Un livre biographique ou un témoignage – ?? points