Titre: Le Roi des Chats Et autres histoires
Auteur: Eve Lagarde
Éditeur: le pré aux clercs
Nombre de pages: 185
Quatrième de couverture: Pourquoi le surnaturel colle-t-il au chat telle une seconde peau ? Et pourquoi le chat plutôt que tout autre animal ? Créature complexe et mystérieuse, le chat a été considéré, selon les époques et les civilisations, comme un animal sacré ou un animal sorcier, tour à tour bienveillant ou malveillant. En fait, un chat est toujours plus qu’un chat, c’est aussi un symbole. A travers une douzaine de contes issus de différentes traditions mythologiques et folkloriques, ce livre invite le lecteur à se familiariser avec la nature ambiguë du chat, entre réalité et mystère, matérialité et imaginaire, ombre et lumière…
Pour moi, ce livre est une relecture. La dernière fois que je l’ai ouvert, cela remonte à environ 5 ans. Mon frère me l’avait offert. A l’époque, j’avais tellement aimé que je l’avais lu d’une traite en quelques heures. Je redoutais grandement cette relecture; les dernières ayant été catastrophiques. Une crainte inutile finalement: je l’ai commencé hier et l’ai terminé aujourd’hui; on peut dire que je l’ai dévoré.
Il faut savoir que je suis une grande fan de chats, et j’ai une relation très fusionnelle avec le mien. J’ai donc été plus que ravie par ce livre: il met plus d’une fois en valeur les relations qui unissent les femmes aux chats (je pars du principe très général que si le chien est le meilleur ami de l’homme, le chat lui est le meilleur ami de la femme :p). On retrouve également dans les récits les rapports que cet animal entretient avec la lune, la nuit, etc…
Ce bouquin se présente sous forme de contes, entrecoupés par les interludes du Roi des Chats qui servent soit de conclusion au récit relaté précédemment, soit d’introduction au suivant. le livre reprend une majorité d’histoires de différents pays: l’Égypte, le Japon, la France ou la Russie. J’ai particulièrement aimé ceux issus de la France, j’y ai retrouvé une atmosphère médiévale emplie de superstitions qui aurait pu s’inscrire à merveille dans la tradition orale des contes. Les autres étaient dépaysants, agréables à découvrir pour un peu qu’on ne les connaisse pas, et c’était tout aussi agréable d’en lire une version différente de par sa narration.
Les histoires sont courtes, le texte est aéré et écrit relativement gros. le petit plus de cette présentation: à chaque début de chapitre, la première lettre prend la forme d’un chat, j’ai trouvé ça vraiment chouette, j’ai, chaque fois, perdu quelques minutes à contempler cet iconophore.
Bref, beaucoup de choses m’ont plu dans ce livre que je recommande fortement surtout lorsqu’on aime les chats et les contes.
Je n’ai que deux petits bémols à émettre (mais c’est parce que je suis une chipoteuse): l’atmosphère n’était pas assez sombre et le livre était trop court. On y prend très vite goût et c’est juste frustrant quand ça s’arrête.