Titre: Contes Fantastiques
Auteur: Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
Éditeur: Maxi-Livres
Nombre de pages: 158
Quatrième de couverture: Maître du fantastique, Hoffman écrivit au cours d’une existence difficile et chaotique, de nombreux contes d’une puissante originalité où il distille, toujours avec un zeste d’humour, l’horreur et l’épouvante, les forces occultes et les malaises de l’imagination, dans un univers quotidien d’apparence banale…
Bienvenue dans le cauchemar !
Contient :
– L’Homme au sable
– Bonheur au jeu
– La Cour d’Artus
– Maître Martin
Je me suis décidée à lire ce livre parce que je trouvais que cette lecture allait de paire avec le premier livre de contes fantastiques que j’ai chroniqué pour ce mois de juin: le Roi des Chats. Malheureusement, contrairement à ma précédente lecture, celle-ci est loin de m’avoir enchanté. Les histoires sont relativement sympathiques, mais le style littéraire de l’auteur, beaucoup trop ampoulé à mon goût et ne convenant que moyennement à ce genre de contes fantastiques, m’a grandement ralenti dans l’avancée de ma lecture, au point que les dernières pages ont été difficiles à terminer.
Parmi les 4 contes, mon préféré est sûrement le premier: L’homme au sable. Je l’ai trouvé relativement conforme à ce que j’attendais de ce livre: un peu sombre, parfois angoissant, entrainant le personnage principal -et par la même occasion le lecteur- à travers son obsession, sombrant jusqu’à la folie. Si ce livre est à lire, c’est pour cette histoire.
Le second à m’avoir relativement plu est le dernier: Maître Martin. Et pourtant, c’est celui qui m’a donné le plus de fil à retordre: je me suis endormie plusieurs fois, et cet après-midi, je préférais même faire autre chose que d’en terminer les 10 dernières pages. Ce qui m’a dérouté, c’est qu’il ne contenait rien de fantastique, à part une vague prédiction -qui pouvait être interprété n’importe comment. de plus, le déroulement de l’histoire était pour beaucoup prévisible;: finalement, c’était quand même assez décevant.
Le troisième en terme de préférence était le second conte: Bonheur au jeu. C’est quand même loin d’être une réussite à mes yeux, je n’ai pas accroché. le thème en est l’attrait du jeu, son addiction et les conséquences que cela engendre dans la majorité des cas. C’est une thématique et une atmosphère que je n’aime pas du tout. C’est un monde que je connais trop bien pour l’avoir côtoyé de trop près, en tant que spectatrice; un monde que je ne comprends pas et qui ne m’a jamais attiré.
Quant à la Cour d’Artus, je n’ai pas aimé. C’est le conte le plus court des trois et le moins intéressant de mon point de vue, même si, finalement, j’ai bien apprécié la fin, ça n’a pas suffit à le remonter dans mon estime. Au milieu, il est trop lent et on n’a l’impression que les personnages restent aussi figés que les personnages du tableau du conte.
Bref, vous l’aurez compris, une lecture plutôt décevante.