Titre: L’herbier d’Émilie Vast – Arbres feuillus d’Europe
Auteur: Émilie Vast
Éditeur: Éditions MeMo
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture:
A la fois petit traité de botanique et livre d’images, voici un herbier qui met en regard la branche de l’arbre ornée de ses fleurs et fruits, avec la découpe très épurée de sa feuille. Le naturaliste en herbe pourra y apposer sa collecte. Mythologie, anecdotes et fonctions de ces dix-huit Feuillus d’Europe sont également évoquées dans cet objet poétique à usage pratique.
J’ai découvert cet album dans le cadre du thème du mois d’octobre: « A l’ombre de mon arbre ».
Je l’ai beaucoup aimé, je le trouve très beau:
-il est de format souple et les feuillets sont épais;
-sur la page de gauche, on nous présente l’ombre, en couleur, de la feuille issue de l’arbre en question ainsi qu’un texte contenant différents détails;
-sur la page de droite, on peut voir une branche contenant les même feuilles que sur la planche précédente mais aussi les fruits originaires de l’arbre décrit reprenant la couleur choisie pour chaque illustration (voir l’image en bas de l’article).
Lorsque je l’ai lu aux enfants, je me suis appuyée sur une recherche internet: j’ai cherché et choisi un à un les différents arbres cités dans cet herbier pour leur montrer à quoi ils ressemblaient dans leur intégralité.
Pour les petits, ça a rendu chaque texte beaucoup plus concret encrant chaque nom et histoire dans la réalité, dans le monde actuel; ça a donné du sens à cet herbier, ils connaissaient certains arbres, certaines feuilles ou certains fruits, ça leur a permis de raconter leur propre aventure et de mettre des mots sur certaines graines.
J’ai autant adoré les passages issus de mythologie grecque, romaine ou celte que ceux originaires des contes et légendes. Par moment, on avait droit à la genèse de certains arbres, j’ai trouvé ça très intéressant. Et le gros plus, que ce soit pour moi ou les enfants, ce furent les explications sur l’emploi des écorces, du bois, des feuilles ou des fruits. J’en connaissais quelques uns, d’autres pas, j’ignorais parfois la raison du choix de tel arbre plutôt qu’un autre mais lorsqu’on en découvre les détails sous-jacents, ça parait très judicieux (par exemple: le bois de frêne est imputrescible, c’est la raison pour laquelle une grande partie des pilotis de Venise sont en bois d’aulne.)
Bref, ça m’a beaucoup plu. J’ai appris énormément au cours de cette lecture, ne connaissant finalement pas grand chose aux arbres, à leur feuilles ou à leur histoire.