Titre: Une vie entre deux océans
Auteur: Margot L. Stedman
Éditeur: Stock
Nombre de pages: 449
Quatrième de couverture: Libéré de l’horreur des tranchées où il a combattu, Tom Sherbourne, de retour en Australie, devient gardien de phare sur l’île de Janus, une île sur les Lights, sauvage et reculée. À l’abri du tumulte du monde, il coule des jours heureux avec sa femme Isabel ; un bonheur peu à peu contrarié par l’impossibilité d’avoir un enfant.
Jusqu’à ce jour d’avril où un dinghy vient s’abîmer sur le rivage, abritant à son bord le cadavre d’un homme et un bébé sain et sauf. Isabel demande à Tom d’ignorer le règlement, de ne pas signaler «l’incident» et de garder avec eux l’enfant. Une décision aux conséquences dévastatrices… Un premier roman plébiscité dans le monde entier qui interroge les liens du cœur et du sang.
J’ai obtenu ce livre grâce à un partenariat Livraddict et Editions Stock. Je les remercie grandement pour leur confiance.
Le résumé m’avait beaucoup plu et je suis ravie d’avoir pu découvrir ce magnifique roman.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré. Ça aurait pu être un coup de cœur, malheureusement, deux détails ont fait que non. Le premier est que j’ai mis du temps à le lire non seulement parce que mon planning ne me l’a pas permis mais aussi parce que par moment, j’ai ressenti le besoin de souffler un peu.
La seconde raison m’a beaucoup plus embêtée: un changement de conjugaison trop brutal. Dans la troisième partie, les sous-chapitres commencent au présent, au fil des lignes et progressivement, ça passe à l’imparfait et au passé simple: la transition se fait très bien, je n’ai rien senti, j’étais totalement portée par le récit. Sauf que lorsque je passais au sous-chapitre suivant, le récit reprenait au présent et ça m’a beaucoup perturbée. Les premières fois, je n’ai pas réussi à mettre le doigt sur ce qui me dérangeait mais en étant plus attentive, j’ai fini par mettre le doigt dessus et c’était vraiment très dérangeant. Je n’ai pas rencontré ce problème lors des deux premières parties ou alors, je n’ai pas fait attention, ce qui m’étonnerait parce que ça me sortait du récit. Alors est-ce un problème de traduction ? Je ne saurai le dire.
Et c’est vraiment dommage parce qu’à part ce détail, le style de l’auteur est très agréable, très fluide. J’ai beaucoup aimé la lire.
Comme je le disais initialement, j’ai adoré. L’histoire est touchante, émouvante: je n’ai eu aucun mal à me mettre dans la peau des personnages et à prendre position pour chaque parti. J’ai vibré avec chacun, j’ai même pleuré parfois tant certaines scènes étaient douloureusement réalistes. Les sentiments des personnages sont suffisamment bien décrits pour que le lecteur puisse les ressentir de son côté, s’identifier aux protagonistes et compatir à leur souffrance.
J’ai trouvé certains événements assez prévisibles mais ce n’était nullement dérageant: c’était logique et dans la continuité de l’histoire. Par contre, jusqu’à l’avant-dernier chapitre, on ignore comment cela va finir pour cette pauvre enfant qu’est Lucy et c’est très dur,même pour le lecteur; mais au dernier chapitre, je me suis sentie soulagée, vidée de toute la tension accumulée dans cette troisième partie.
Bref, une belle découverte emprunte de douleur comme de douceur, de bons moments comme de tristes événements… En un mot comme en dix: une vie… entre deux océans !
J’ai beaucoup entendu parler de ce roman, merci pour ton avis, je pense que je me l’offrirai dès que je le verrai 😀
Merci à toi d’être passée, Pauline. J’espère que tu pourras le lire bientôt et qu’il te plaira 🙂