Titre: A l’ombre du convoi 2 – l’espoir d’un lendemain
Scénario: Kid Toussaint
Illustrations: José-Maria Beroy
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Résumé: Belgique, nuit du 12 au 13 novembre 1943, quelque part entre Malines et Louvain.
Un convoi de wagons plombés s’est immobilisé sur la voie ferrée, en pleine campagne. Il a quitté Bruxelles pour un voyage sans retour, direction Auschwitz. À l’ombre du convoi retrace les destins croisés de trois personnages réunis cette nuit-là sur cette même voie ferrée : Olya la déportée, Wilhem, membre de la Schutzpolizei chargée de convoyer les captifs, et Théo, l’amant belge d’Olya, membre d’un très petit groupe de résistants qui, presque sans moyens, va attaquer le convoi et tenter de libérer les déportés.
Pour ce second tome, je m’attendais davantage à ce qu’on vive directement l’attaque du train par le petit groupe de résistants ainsi que le parcours des déportés après libération. Finalement, on retrouve le même principe de souvenirs que dans le premier volume, sauf qu’au lieu de se retrouver côté juif, on se retrouve du côté belge, donc un peu plus loin du nazisme.
Si j’ai un peu moins aimé que le premier, c’est uniquement parce qu’on est bien moins malmené que dans le tome précédent, et j’adore être maltraitée dans mes lectures.
Ça se ressent aussi énormément au niveau de l’atmosphère qui est moins sombre, et des couleurs qui sont plus claires ce qui m’a agréablement surprise. Comme dans le premier volume, le lien est maintenu entre les personnages d’une manière ou d’une autre que ce soit au niveau des pères – ayant vécu la 1ère guerre mondiale – ou du passé respectif des personnages.
Il n’y a qu’une chose qui m’a un peu dérangée et fait que ce n’est pas un coup de cœur contrairement au précédent, c’est la fin : elle était beaucoup trop rapide, trop terne à mon goût contrairement aux souvenirs qui sont émotionnellement chargés et ça donne une sensation de manque – et après ? Il se passe quoi ?
Bref, j’ai un peu moins aimé que le premier mais je pense que ce qui a également joué est que l’effet de surprise n’était plus là, donc forcément… Par contre, ça n’empêche pas que j’ai quand même adoré et que je ne suis pas prête d’oublier cette aventure.