Titre: Le Grand Meaulnes
Auteur: Alain Fournier
Éditeur: Le Livre de Poche
Nombre de pages: 315
Résumé: François, quinze ans, est le fils de M. et Mme Seurel, instituteurs de Sainte-Agathe, en Sologne. Il fréquente le cours supérieur qui prépare au brevet d’instituteur. Un mois après la rentrée, un nouveau compagnon de dix-sept ans vient habiter chez eux. Il se prénomme Augustin Meaulnes. La personnalité mystérieuse d’Augustin, que les élèves appellent bientôt « le grand Meaulnes », trouble le rythme monotone de l’établissement scolaire et fascine tous les élèves.
Par où commencer ?
Cela faisait longtemps que je désirais lire ce livre. J’avais étudié des textes de cette œuvre au collège, on en avait également eu quelques dictées et j’avoue que ça m’avait rudement donné envie de le découvrir parce que ces extraits étaient tout simplement magnifiques.
Je me suis enfin décidée à le lire et j’ai malheureusement été déçue. J’ai en effet retrouvé toute la beauté des descriptions, j’ai volontiers plongé dans l’atmosphère qui avait un côté captivant et très dépaysant. J’ai eu l’impression d’être présente à chaque événement, d’assister à la noce de Frantz, de mener l’assaut contre Jasmin et sa troupe. C’était fabuleux.
Les décors étaient sublimement dépeints, mais ce qui a cruellement manqué, ce sont les sentiments des personnages ; il n’y en a pratiquement pas. Je n’ai pas réussi à m’y attacher, je les ai trouvés vides. Du coup, j’ai eu énormément de mal à avancer dans ma lecture, l’envie n’était pas là et les difficultés à me concentrer se sont accumulées. Étonnamment, en journée, impossible de lire plus de 10 pages, par contre, en soirée, j’avais moins de mal.
Les 60 dernières pages ont été les plus intéressantes avec mon passage préféré : le chapitre du nom de Le Fardeau. J’ai été bluffée, les sentiments de François Seurel sont magnifiquement brossés, je ne trouve même pas les mots tellement, ça m’a émue, j’en ai presque pleuré… Mais bon sang, ce n’est qu’un chapitre ! C’est décevant, si tout le livre avait été de cette intensité, j’aurai adoré…
Malheureusement, ça n’a pas été le cas et malgré cette fin bien plus attractive, la déception reste mon sentiment premier. Dommage !