Titre: Le manteau de Greta Garbo
Auteur: Nelly Kaprièlian
Éditeur: Grasset
Nombre de pages: 285
Quatrième de couverture:
En décembre 2012, la garde-robe de l’icône la plus secrète de l’histoire du cinéma a été exposée durant trois jours, puis vendue aux enchères à Los Angeles. Huit cent pièces. Les vêtements d’une femme peuvent-ils raconter une vie, éclairer ses mystères? Pourquoi Greta Garbo achetait-elle des centaines de robes alors qu’elle n’en portait aucune, ne se sentant bien que dans des tenues masculines? S’habille-t-on pour se travestir et se mettre en scène dans un rôle rêvé? Pour donner une image de soi acceptable ou démentir une place assignée? Pour séduire ou pour déplaire ? Se fondre dans une société ou s’y opposer ? Quels désirs secrets et enfouis, quelles pulsions obscures et inavouables fondent notre goût, notre style ?
Et moi-même, pourquoi avais-je acheté, lors de cette vente, le manteau rouge de Greta Garbo, alors qu’il n’était pas mon genre ?
Ce qui devait être un essai s’est peu à peu mué en roman : les vêtements racontent ces fictions que sont nos identités et donnent à lire les narrations, souvent mystérieuses, que sont nos vies.
Je remercie la Fnac et les éditions Grasset pour la chance qui m’a été offerte de découvrir ce livre. Je l’ai lu du 15 au 20 juin 2014.
J’aurai bien aimé pouvoir faire une chronique positive, malheureusement, ce ne sera pas pour celui-ci.
Lorsque je l’ai commencé, je ne m’attendais absolument pas à ça… du tout. En lisant le résumé, je suis partie du principe que je n’aimerai pas pourtant, malgré cette sensation, cet avertissement, j’ai quand même été déçue.
J’ai trouvé qu’il faisait trop thèse, qu’il était très peu, voire pas du tout romancé. Je m’attendais à découvrir progressivement le passé de Greta Garbo à travers le personnage principale et le manteau rouge de l’actrice qu’elle a acheté. Au lieu de cela, on n’a très peu de passages avec la narratrice, et pas beaucoup plus du passé de Greta Garbo.
L’auteure nous dresse un topo de la mode à travers un certain nombre de célébrités : acteurs, chanteurs, écrivains, stylistes, etc…
Je n’ai pas aimé la première partie qui fait environ 185 pages. Je l’ai trouvé relativement intéressante mais je me suis ennuyée et j’ai eu beaucoup de mal à avancer. On y découvre principalement le cinéma des années 20, même si la période s’étend jusqu’aux années 80 ; on passe de célébrités en célébrités, ça part dans tous les sens et même si le texte est structuré, ça donne une sensation assez brouillonne.
La seconde partie, j’ai bien mieux aimé, peut-être parce que j’y retrouve des noms que j’apprécie que ce soit Bram Stocker ou Oscar Wilde.
Ce qui m’a plu le plus dans ce livre, c’était de découvrir les liens entre les personnages, leur passif, leur destin, etc… mais j’ai détesté la façon dont cela a été amené.
Hello ! Merci pour cette chronique. J’hésitais à le lire et maintenant je suis quasi certaine de ne pas le faire car l’impression générale du livre est trop brouillonne. Ca a l’air de partir dans tous les sens comme tu dis et d’être sur-vendu ^^
Merci à toi d’être passée, Lilymarolls.
Si tu as l’occasion, essaie-le quand même, on ne sait jamais, il te plaira peut-être : il ne faisait juste pas assez roman à mon goût. 🙂