Titre: Sublimes créatures / 16 lunes
Saga: Chroniques des enchanteurs
Auteur: Kami Garcia & Margaret Stohl
Éditeur: Hachette
Collection: Black Moon
Nombre de pages: 634
Quatrième de couverture: J’ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d’une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os dans au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse. Si j’avais su qu’en même temps que cette fille, dont j’allais tomber éperdument amoureux, surgirait aussi une malédiction… Nous étions menacés. Et cette fois, j’allais devoir la sauver… L’amour sera-t-il plus fort que le destin ?
J’ai commencé cette lecture en avril. Je ne l’ai pas terminée, je viens de prendre la décision de l’abandonner. Je me suis acharnée autant que j’ai pu, malheureusement, je dois admettre qu’après un mois de lecture passionnante, je suis incapable de reprendre ce livre et ai dû me résigner et rendre les armes, j’ai même été jusqu’à me fixer un chapitre par jour… ça n’a pas été suffisant. J’ai quand même lu 40%, c’est honorable.
Je donnerai donc mon avis sur les 250 pages lues. Je n’ai pas grand chose à reprocher à l’histoire. Ce n’était pas super original, j’ai un peu eu l’impression de lire du Twilight version Nouvelle Orléans, peut-être en mieux. J’ai aimé certains passages et surtout l’atmosphère de quelques scènes. Je pense que je me rabattrai sur les films parce que j’ai malgré tout envie de voir comment ça tourne entre les personnages, principalement la partie vaudou avec Amma et les rapports qu’elle entretient avec Macon.
Le gros problème qui m’a poussée à abandonner, c’est un énooooorrrmmmme problème de concordance des temps. J’ignore si c’est un souci de traduction ou si le livre original est ainsi fait mais là, ça n’est tout simplement pas passé. Deux temps principaux sont employés : l’imparfait et le passé composé ; ça peut paraître étrange et je vous assure qu’à la lecture, c’est parfaitement imbuvable… certes pas tous les moments mais une bonne grosse majorité.
L’imparfait est parfaitement bien utilisé. Par contre, c’est loin d’être le cas pour le passé composé… une catastrophe : il remplace constamment le passé simple ce qui freine atrocement la lecture. Habituellement, le passé simple est employé pour des actions achevées mais brèves alors que le passé composé pour des actions terminées mais qui se prolongent ou ont une incidence dans le présent nullement pour des actions rapides comme il est souvent employé dans ce livre. Chaque fois que la lecture devenait passionnante, le problème de concordance me bloquait, me poussant systématiquement à relire certaines phrases et m’obligeant à accepter ce changement trop brusque… j’avais la sensation d’être un train lancé à grande vitesse dans la lande rencontrant un mur et PAF ! arrêt aussi complet que violent.
Bref, j’en garderai un très mauvais souvenir, je ne reprendrai jamais cette lecture.