Olga et le decision maker – Geneviève Brisac

Olga et le decision makerTitre: Olga et le decision maker
Auteur: Geneviève Brisac
Illustrateur: Michel Gay
Éditeur: L’École des Loisirs
Collection: Animax
Nombre de pages: 69
Quatrième de couverture:
Olga est toujours d’accord avec Sarah. Normal, c’est sa meilleure amie. Aussi, les idées de Sarah sont toujours bonnes, même lorsqu’il s’agit de bêtises. À moins que… Jusqu’à quel point doit-on être d’accord avec sa meilleure amie ?
Lorsque Olga se rend compte qu’elle est peut-être allée trop loin, il lui reste le « decision maker ». C’est un objet magique, un objet qui prend les décisions pour vous et qui peut vous sauver.

 J’ai relativement bien aimé le récit en lui-même. C’est une histoire comme il en arrive tous les jours à des enfants proches ou même aux nôtres, comme on l’a sûrement pour beaucoup vécu un jour à l’école  : on sait que ce qu’on va faire est une bêtise, que c’est mal, que cela aura des conséquences, mais on le fait quand même parce que le copain ou la copine l’a proposée et qu’on a peur de perdre son amitié… Et c’est ce qui arrive à Olga qui n’ose pas contredire sa meilleure amie.

Le début est bien développé, on suit les sottises des fillettes, on a le temps de s’attacher à l’héroïne et de moins apprécier son amie. Par contre, l’histoire est courte et le decision maker arrive assez tard, au chapitre quatre (sachant qu’il y en a cinq ainsi qu’un épilogue). Du coup, le temps qu’Olga et sa sœur, Esther, lui posent toutes les questions voulues et que Sarah intervienne dans l’histoire, on arrive très très vite, trop vite en fait, à la fin.

En parlant de la conclusion, j’ai été relativement déçue. Je pensais que le decision maker serait le déclencheur qui pousserait Olga à s’affirmer davantage. Finalement, il sert juste d’exutoire à Sarah qui finit par révéler sans le vouloir les raisons de son comportement ; à partir du moment ou elle utilise le decision maker, tout s’arrange très vite « comme par magie », sauf que j’ai trouvé que ça manquait un peu de cohérence, deux pages de plus pour un épilogue qui tient la route, ça n’aurait pas été de trop… mais non. Dommage !

Olga et le decision maker p11Pour les dessins, j’ai trouvé qu’ils faisaient très brouillons. J’ai eu du mal à m’y faire au début et puis par la suite, ça va un peu mieux mais ça donne quand même la sensation d’être illustré à la va-vite.

Bref, ça a été une bonne lecture, j’ai bien aimé malgré une fin qui semble bâclée (j’ai bien dit « semble » parce qu’elle ne l’est pas forcément, mais c’est la sensation que ça m’a donné).

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