Titre: Que serais-je sans toi ?
Auteur: Guillaume Musso
Éditeur: POCKET
Nombre de pages: 364
Quatrième de couverture: Gabrielle a deux hommes dans sa vie.
L’un est son père, l’autre est son premier amour.
L’un est un grand flic, l’autre est un célèbre voleur. Ils ont disparu depuis longtemps, laissant un vide immense dans son cœur.
Le même jour, à la même heure, ils surgissent pour bouleverser sa vie. Ils se connaissent, ils se détestent, ils se sont lancé un défi mortel. Gabrielle refuse de choisir entre les deux, elle voudrait les préserver, les rapprocher, les aimer ensemble. Mais il y a des duels dont l’issue inéluctable est la mort.
Sauf si…
Ça fait quelques années maintenant qu’on me l’a offert mais comme la couverture ne m’attirait pas plus que cela, je l’avais mis de côté me disant que je le lirai plus tard. J’avais envie d’une lecture agréable qui me mette de bonne humeur puisque ces derniers temps, je suis plus qu’irritable. Ce n’était malheureusement pas le meilleur des choix.
Ce roman se compose en 30 chapitres, divisés en 3 grandes parties.
Le premier chapitre est en dehors de ce schéma et sert de prologue comme de présentation de deux protagonistes sur trois : Gabrielle et Martin. Il annonçait une histoire aussi sympathique que dans les livres de Musso lus précédemment, même si je redoutais d’y retrouver les mêmes astuces scénaristiques. J’ai beaucoup moins accroché sur les deux premières parties : il y a quelques longueurs, quelques répétitions, quelques rebondissements un peu faciles.
La première partie, Sous le ciel de Paris, se passe 15 ans après et dresse le portrait de Martin, policier sur Paris travaillant pour la section spécialisée dans le vol d’art ainsi que d’Archibald, père de Gabrielle et cambrioleur de renom. On a droit à un face à face entre les deux hommes rondement mené mais un peu long , 168 pages, pour une unique soirée.
La seconde partie, Les rues de San Francisco, situe les protagonistes cités à San Francisco en compagnie de Gabrielle. Pas grand chose à en dire, un peu moins de longueurs mais loin d’être passionnante.
Si les deux tiers du livre m’ont paru fades et assez inintéressantes, j’ai beaucoup aimé la dernière partie, La compagnie des anges, dont je ne peux malheureusement pas parler et c’est bien dommage ; en tout cas, ce titre très révélateur me plaisait bien et était ce que j’en imaginais. C’est sûrement grâce à cela que je n’ai pas été totalement déçue. Autant les parties précédentes ont été laborieuses à lire, autant celle-ci, je l’ai dévorée en une journée.
Bref, c’était un peu décevant, une lecture assez moyenne même si la fin l’a grandement remonté dans mon estime.