Titre: Kingdom Game, tome 1
Auteur: Haruyuki Sorase
Éditeur: Tonkam
Nombre de pages: 224
Quatrième de couverture: Une mystérieuse jeune fille force sept lycéens à participer à un jeu. Au sein de celui-ci ils forment un royaume où Souverain, Nobles et Roturiers sont désignés chaque jour au hasard. Ici, le Roi possède une autorité absolue. Rancœurs et désirs inavoués surgissent aussitôt. Mais avant de s’autodétruire, ils découvrent qu’il existe d’autres royaumes et qu’il ne doit en rester qu’un !
Je tiens à remercier une fois de plus Babelio pour leu Masse Critique et la confiance qu’ils ont placée en moi, ainsi que les éditions Tonkam qui m’ont permis la découverte de ce manga.
Lorsque je l’ai commencé, je m’attendais et, je dois bien l’avouer, redoutais également, de retrouver une énième version de Battle Royal ; heureusement, ce ne fut pas le cas – je ne dis pas que ce ne le sera pas par la suite, mais pour le moment, on n’en est encore loin.
Déjà ce n’est pas une question de survie individuelle mais de groupe et ça, ils ne le comprennent pas avant la fin du premier tome. Sept individus que rien ne relie réellement se retrouvent membres d’un même royaume suite à une sortie scolaire – ils ne sont pas forcément amis les uns les autres pourtant, lors de cette excursion, ils se retrouvent dans le même groupe sans qu’on sache réellement comment ni pourquoi – oui, ça m’a un peu chipotée.
Chaque personnage a un rôle à tenir, rôle qui change tous les soirs à minuit :
-le roi ou la reine peut commander à l’aristocrate comme au plébéien
-les aristocrates peuvent commander au plébéien
-si trois plébéiens s’unissent, ils peuvent provoquer une révolution.
-Le but : étendre au maximum son royaume pour gagner et obtenir « la main du roi ».
Donc vous imaginez un peu ce que cela peut donner lorsque le pouvoir tombe dans des mains mal intentionnées ? Ce qu’un roi ou une reine peut obliger ses sous-fifres à faire pour lui être agréable ? D’autant plus avec un groupe aussi hétéroclite, on a de tout : le méchant persécuteur moqueur, le pauvre souffre-douleur, la midinette ultra-démonstrative et folle d’amour pour le garçon parfait qui en aime une autre, etc…
De plus, Kingdom Game a un léger côté Ecchi et on le sent dès les premières pages ; je me suis demandée jusqu’où l’auteur irait dans le malsain de la situation… Pour l’instant, il s’arrête limite mais pour les prochains, allez savoir…
De plus, on a droit à peu près à toutes les situations au sein du groupe, histoire de se mettre dans l’ambiance, et même à la Révolution qui, au final, replace les priorités, c’est-à-dire agrandir le Royaume.
J’ai bien aimé ce manga, il n’était pas prise de tête, facile et rapide à lire, un peu stressant mais juste ce qu’il faut pour passer un bon moment.