Titre: Le garçon oublié
Saga: Zoélie l’allumette, tome 1
Auteure: Marie Potvin
Éditeur: Kennes
Nombre de pages: 265
Quatrième de couverture: On m’appelle l’allumette.
J’ai les oreilles en portes de grange.
Mes parents ont oublié que j’existe.
À part ma cousine Zabeth, je n’ai pas d’amis.
Mais tout ça va changer!
Le jour où quatre garçons diaboliques tentent de frotter mon visage avec du papier sablé pour voir si je suis une vraie allumette, un jeune inconnu bien mystérieux se porte à mon secours. Mon nouvel ami n’est pas un garçon ordinaire. Il m’appelle par mon prénom : Zoélie.
Il ne se moque jamais de moi.
Et il a besoin de mon aide.
J’ai eu la chance d’obtenir ce partenariat lors d’une masse critique Babelio. Je les remercie grandement pour la confiance qu’ils m’accordent ainsi qu’aux éditions Kennes.
Lorsque j’ai ouvert ce livre à la réception – j’ouvre toujours pour avoir le plaisir d’en découvrir la présentation – j’avoue que j’ai été choquée par la taille de la police : elle est tout bonnement énorme et alignée à gauche (l’habitude du “justifié”). Même ma fille a halluciné. Cf l’image ci-dessous.
Si pour des adultes ça étonne grandement, c’est sûrement plus attractif pour le public visé c’est-à-dire les 9 ans : ainsi, c’est plus facile à lire et les 265 pages peuvent leur faire moins peur.
Mon choix s’est porté sur ce roman en raison du thème qu’il abordait : Zoélie est grande, maigre et est harcelée par une bande de sales morveux. Une situation régulièrement vécue par ma puce avec qui j’ai lu cette histoire – et pour ceux qui se posent la question, on a eu droit à une accalmie mais c’était pour reprendre de plus belle aujourd’hui.
J’ai beaucoup aimé le style d’écriture de l’auteur : les phrases utilisées sur le ressenti de Zoélie quant à la séparation de ses parents ou ses malheurs sonnent justes – de quoi rassurer un peu les loulous qui vivent ce genre de situations : ils ne sont pas seuls à subir ça. On a également beaucoup rigolé sur les différentes exclamations qu’elle emploie (“crotte de crapaud”, crotte de hibou”, “crotte de babouin” – et à chaque fois, le personnage se renouvelle).
Les personnages sont sympathiques. Le petite Zoélie est attachante, tout autant que Eugène. Par contre, elle est un peu longue à la détente : d’accord, c’est difficile d’admettre que son nouveau copain est un fantôme, mais tous les signes sont là ; j’ai quand même apprécié qu’elle cherche une explication rationnelle à tous les détails bizarres mais elle met le temps.
Par contre la fin, grrrrrrr !
Ça a été une lecture agréable qui s’est lu rapidement. Ma fille a adoré et tient absolument à ce qu’on se procure le second tome mais pour ça, il faudra attendre la mi-juin.