Titre: Draconia
Saga : L’Héritier des Draconis, tome 1
Auteur: Carina Rozenfeld
Éditeur: Gulf Stream
Nombre de pages: 329
Quatrième de couverture: Difficile de mener une vie paisible lorsque l’on a des flammes dans les yeux à la moindre crise de colère et que l’on donne vie aux dessins et sculptures de reptiles d’un simple regard. Ballotté de famille d’accueil en famille d’accueil depuis qu’il a été abandonné à la naissance, le jeune Elliott fait de son mieux pour dompter son tempérament de feu, malgré la sournoiserie de certains élèves de sa classe. À quelques jours de son dixième anniversaire, une sphère lumineuse tombe du ciel tout près de chez lui. Accompagné de ses amis Tamara et Gédéon, Elliott découvre qu’il s’agit d’un passage vers un monde merveilleux, Draconia. Les enfants y font la rencontre de Gulliver, un gentil géant. Ce qu’il va leur révéler va changer la vie d’Elliott à tout jamais…
J’ai pu découvrir ce sympathique roman jeunesse grâce à la masse critique Babelio que je remercie au passage. Merci également aux éditions Gulf Stream pour cette opportunité offerte.
Ce qui a orienté mon choix vers cette lecture, c’est le résumé. Je n’étais pas fan de la couverture et surtout du character design des personnages, pourtant, quand on passe la main dessus, on a l’agréable surprise de découvrir le dragon ainsi que l’œil du O en relief, ce qui lui ajoute quand même du cachet.
En l’ouvrant, deux choses nous sautent aux yeux : il est écrit gros et de manière aérée, ça rend la lecture aisée et agréable pour les plus jeunes autant que pour les plus âgés. Le second détail appréciable, c’est le petit strip qu’on découvre en haut de la page de droite – bien entendu, quand on fait défiler les pages rapidement, cela s’anime et c’est trop fort. Et rajoutons que le numéro des pages est joliment orné, cela en fait un bel ouvrage.
L’histoire se compose de deux parties :
La première place Eliott sur Terre dans le monde où il a grandi. Étant donné qu’on le suit principalement lui, il ne nous cache rien de son ressenti, de ses colères : il n’est pas parfait et cela le rend aussi humain qu’attachant. Sa vie n’est pas aisée puisqu’il est orphelin, ballotté de famille d’accueil en famille d’accueil jusqu’à ce qu’il trouve son équilibre chez Sandrine et George qu’on ne voit que de loin – du coup, je ne savais pas quoi penser d’eux. Il a un ennemi qui le martyrise, Édouard, une petite frappe qui a hérité de la gentillesse de son frère aîné. Et surtout, Eliott est accompagné de deux amis, Tamara et Gédéon, qui vont le suivre dans son aventure à Draconia ; j’ai trouvé qu’ils étaient traité de façon superficielle à côté du héros donc je n’ai pas réussi à m’attacher à eux pourtant, leur présence est importante puisqu’ils donnent une raison de plus à leur camarade de garder son calme et de cacher son secret.
La seconde partie se situe sur Draconia : on découvre le géant Gulliver (non, ce n’est pas celui avec le Liliputiens) qui est venu chercher l’héritier des Draconis ; il est à placer du côté des bons protecteurs et guide le héros à travers d’un univers étranger. Ce monde inconnu semblait sympa, j’ai cependant eu beaucoup de mal à m’en faire une idée – souvent les descriptions sont vagues avec seulement des adjectifs qualificatifs genre magique, magnifique, etc. Le bon côté, c’est que ça laisse tout le loisir de se l’imaginer comme on le souhaite mais c’était un peu vague pour moi ; d’autres lieux par contre sont plus détaillés, c’était pas énorme, mais c’était suffisant pour nous plonger dans l’ambiance.
Mon petit bémol : j’aime m’attacher aux détails et du coup, ça m’a souvent manqué.
Dans l’ensemble, j’ai bien apprécié cette lecture, il y a d’excellentes idées et notamment le pouvoir des Draconis que j’ai trouvé super intéressant. Ça s’est lu très vite et le suspens est relativement bien dosé – les moments que j’ai préférés sont ceux des combats et course-poursuites, on sent que l’auteure maîtrise le genre.
Je le relirai sûrement rien que pour le faire découvrir à ma puce… quant à la suite, on verra quand elle sortira, mais il y a de fortes chances que je me la procure parce que c’était une lecture plaisante.
Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Magyar à pointes – un livre qui parle de dragons – 40 points