Titre: Feux
Saga: Akira, tome 13
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 133
Quatrième de couverture: Tandis que Néo-Tokyo s’effondre, Kaneda se fait engloutir par le monstre qu’est devenu Tetsuo. Il se retrouve plongé dans la mémoire de l’univers. Soutenue par Miyako et ses mutants, Kay semble être la seule à pouvoir arrêter Tetsuo dans sa mutation destructrice.
Voici donc la fin tant attendue de la saga apocalyptique de Katsuhiro Otomo.
Ce treizième volume est réellement ultra court. Quand les autres font tous aux alentours des 180 pages, celui-ci n’en contient que 133 et seulement 95 clôturent l’histoire d’Akira.
Pour les pages restantes, on a droit à des illustrations des diverses couvertures : japonaises, et américaines entre autre. Certaines sont très jolies, ce n’est pas le souci, mais j’en vois moyennement l’utilité et à choisir, j’aurais nettement préféré avoir une véritable conclusion et non une fin ouverte comme c’est le cas là.
Finalement, on a une bonne partie des réponses qu’on se posait depuis le début, même si certaines sont un peu floues et ont nécessité une seconde relecture : pourquoi a-t-on implanté ces pouvoirs aux enfants ? Que viennent faire Tetsuo et Kaneda dans cette histoire ? Comment se fait-il que Tetsuo n’ait pas développé ses pouvoirs avant et pourquoi n’a-t-il pas été repéré plus tôt ? Et surtout, ce qui est le plus important à mon sens, ce que les mutants ont vécu au laboratoire.
Donc jusqu’à ce moment, mes souvenirs de ce tome n’étaient pas trop dégueux, même s’ils se mélangeaient avec ceux du film. Par contre, pour la fin, le gros gros blanc ! Je ne m’en souvenais pas du tout. Donc quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un tel retournement de situation… et le mot est faible. J’en étais médusée.
La conclusion de cette saga est chouette. Ce qui me dérange le plus, c’est la fin ouverte ; sans compter qu’il est décevant de ne pas avoir de suite.
Bref, un tome que j’ai adoré bien qu’il fut beaucoup trop court.