Titre: Ewen et le dieu patte de cerf
Auteur: Jean-Louis Jouanneaud
Éditeur: [MiC_MaC]
Nombre de pages: 95
Quatrième de couverture: Ewen, jeune Gaulois Parisi poursuit en compagnie de son père, les sangliers qui dévastent ses champs. Hélas, il se perd puis se fait enlever par la tribu rivale des Carnutes. Entre les deux tribus, le désaccord règne depuis plusieurs générations. A l’origine : une mystérieuse statue représentant le dieu Patte de cerf.
Ewen et sa nouvelle amie, la jeune Carnute Enola, vont tenter de réconcilier les deux clans au péril de leur vie. Y parviendront-ils malgré le druide Cotuatos et la pluie qui ne cesse de tomber, comme une malédiction ?
J’ai pris ce petit roman pour mes enfants à la base mais avant, je tenais à le lire : il a traîné un peu plus d’un an dans ma Pile à Lire, il était donc temps que je le lise avant qu’ils ne soient trop grands pour en profiter.
La couverture réalisée par Jérémy Masson m’a beaucoup plu et j’ai trouvé le résumé plutôt intéressant. Seulement, 95 pages, c’est court ! Tellement que tout est quasiment révélé sur la quatrième de couverture, du coup, il ne reste plus beaucoup de place pour le mystère et c’est bien dommage.
On découvre vaguement la tribu Parisi qui s’organise pour faire fuir les sangliers qui dévastent leurs terres. Très vite, l’histoire se tourne vers le jeune Ewen âgé d’une douzaine d’années. Lors de cette traque nocturne, il se blesse et les chasseurs de son clan ne s’en rendent pas compte ; ainsi, il est abandonné par mégarde. Il passe la nuit dans la forêt et son chien, venu d’on ne sait où, le retrouve. Deux hommes issus de la peuplade ennemie le trouve et le font prisonnier.
La première moitié m’a laissée totalement indifférente : je ne me suis attachée à aucun personnage, j’ai trouvé Ewen plutôt fade et même l’affection qu’il éprouve pour son chien semble superficielle.
La seconde moitié devient plus intéressante parce que j’ai bien aimé la relation que le héros développe avec le père d’Enola. Sans compter la fin qui devient bien plus intéressante et ce, malgré le fait qu’elle soit prévisible.
Dans l’ensemble, c’est une histoire qui s’est laissée lire, sans plus. Un mieux dans le dernier tiers, heureusement que le roman est court, on y arrive donc rapidement.
Challenge Coupe des 4 maisons :
Chasse aux dragons : Dent-de-vipère du Pérou – lire le livre le plus court de votre PAL – 40 points