Titre: La vie d’une autre
Auteur: Frédérique Deghelt
Éditeur: Babel
Nombre de pages: 352
Quatrième de couverture: Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre pour le beau Pablo, nuit d’amour et le lendemain…
Elle se réveille à ses côtés, douze ans plus tard, mariée, mère de trois enfants, sans un seul souvenir de ces années écoulées. Comment faire pour donner la change à son entourage ?
Et comment retrouver sa propre vie ?
C’est avec un énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a écrit ce roman sur l’amour et le temps qui passe, sur les rêves de jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l’existence.
J’ai lu ce livre en deux jours, non pas parce qu’il était génial mais parce qu’il entrait dans l’un des items du challenge Coupe des 4 maisons et donnait le double de points s’il était lu avant le 28 janvier 2018 à 23h59. Après avoir lu dimanche toute la journée, je l’ai terminé à 22h30 non sans avoir eu l’impression d’avoir avalé beaucoup trop d’informations en peu de temps.
Le récit est écrit à la première personne : on découvre Marie à ses vingt-cinq ans. Elle vient de décrocher un boulot ; elle et ses amis vont fêter cela. Elle rencontre alors Pablo avec qui elle passe une nuit d’amour ; au réveil, douze années ont passé, elle est mariée à l’homme rencontré la veille et a trois enfants de lui. Elle essaie de comprendre ce qui a pu arriver en fouillant ses affaires notamment. Elle découvre progressivement la vie qu’elle a choisi d’oublier, et ce, malgré une existence riche et bien remplie…
Tout au long du récit, on se demande pourquoi ? Et on avance dans le roman en cherchant les réponses, au même titre qu’elle.
Cela a rendu cette lecture pour le moins addictive.
Pour les personnages, c’est un peu délicat, on s’attache forcément à l’héroïne puisqu’on vit cette histoire à travers ses yeux. Pour les autres, on les découvre, tout doucement… comme c’est le cas de Marie. Certains m’ont paru sympa, d’autres moins mais cela reste très subjectif dans le sens ou je ne suis pas sûre que cet avis soit le mien plutôt que celui de l’héroïne.
Je n’ai pas aimé Pablo, je l’ai trouvé obséquieux ; par contre, j’ai apprécié la relation qui semblait être celle du couple mais ma méfiance innée m’a poussée à trouver cela bien trop parfait pour être réel. Simple intuition ou pas ?
J’ai relativement bien aimé mais j’ai eu la sensation de lire un roman marathon, ressenti probablement dû au peu de temps que j’ai pris pour le terminer : rattraper douze ans en deux jours, c’est énorme.
Malgré cela, ce fut intéressant, une histoire entêtante qu’il est difficile de mettre de côté pour passer à une autre lecture.
Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Salle Janus Thickey – un livre sur le thème de l’amnésie – 60×2 = 120 points