Titre: Elisabeth
Saga: End, tome 1
Scénario: Barbara Canepa
Dessin et couleur: Barbara Canepa & Anna Merli
Éditeur: Soleil
Nombre de pages: 54
Quatrième de couverture: Imaginez…
Si le monde autour de vous jamais ne se mouvait.
Si le murmure du vent et le chuchotement de la pluie se répétaient inexorablement dans leur devenir monotone…
Si le silence, souverain, régnait jusqu’à ce que l’invisible ne soit vôtre…
Tel est mon univers.
Un monde où la berceuse du temps a cessé d’entonner sa complainte.
Un monde anémié, privé de toutes couleurs, où les esprits et les âmes perdues trouvent enfin la paix dans leurs mausolées solennels et sans âge…
J’ai 13 ans.
Elisabeth est mon nom.
Mes cheveux sont blancs comme la vie.
Si le cœur vous en dit, vous pourrez me rencontrer.
Mais pour cela, il vous faudra mourir….
Cela fait très longtemps que je désirais lire cette BD, j’avais vu passer un certain nombre de planches que je trouvais aussi belles qu’intrigantes. Il y a un peu plus d’un an maintenant, mon amie Jess me l’a offert. J’avais prévu de le lire bien plus tôt, mais je repoussais systématiquement jusqu’à cette semaine.
Je n’ai pas fait le meilleur des choix, j’aurais dû attendre que ma grippe soit passée parce que cela a rendu ma lecture laborieuse et j’ai eu un peu de mal à me concentrer. Du coup, je n’ai pas pu en profité comme il l’aurait mérité. Je le relirai peut-être un peu plus tard.
C’est une édition spéciale ; elle est vraiment belle. La couverture est splendide : les contours du portrait ont un effet brillant à la lumière. La tranche est faite en tissu. Et sur la troisième de couverture, on trouve une enveloppe noire contenant une lettre et un portrait cartonné d’Elisabeth ce qui rajoute du cachet à l’édition.
L’histoire en elle-même est étrange et un peu floue.
Le récit s’ouvre sur l’enterrement de la cadette de la famille Weatherley, Élisabeth qui est décédée à l’âge de 13 ans dans des conditions inconnues. Mais la morte est revenue à la vie… ou pas… en tant que fantôme ou un truc du genre. Elle est accompagnée de trois bestioles mignonnes, au moins c’est le cas pour deux d’entre elles, qui étaient autre chose dans leurs vies antérieures.
D’autre part, ses anciennes camarades, menées par sa meilleure amie Nora, décident de mener l’enquête et de se rendre sur le lieu où Élisabeth est soit-disant morte. Tandis que la fille aînée des Weatherley, Dorothéa, se morfond sur la disparition de sa sœur et semble en savoir plus sur le sujet.
J’ai adoré les illustrations, elles sont magnifiques.
Les characters design des personnages sont vraiment sympathiques que ce soient les fillettes ou les compagnons d’Élisabeth. J’ai surtout accroché à celle du chat, Napoléon : il est trop beau, tout noir bleuté avec des yeux jaunes orangés absolument fascinants, quant à ses pattes, elles sont étranges mais tout s’explique lorsqu’on sait ce qu’il était dans sa vie précédente.
Mais en ce qui me concerne, je trouve que le gros point fort de cette BD, ce sont non seulement les couleurs qui sont sombres, féériques et harmonieuses mais également les décors. J’ai passé des heures à les regarder, à m’y noyer cherchant le moindre détail qui pouvait donner des explications sur l’intrigue.
J’ai adoré cette lecture. J’attends avec beaucoup d’impatience le second tome mais comme le premier est sorti il y a déjà 5 ans, je ne suis pas certaines que la suite sorte… ce qui serait dommage quand même.