Titre: Louison, la petite souris
Auteur: Laure Allard d’Adesky
Illustratrice: Marine Karmowski
Éditeur: Anyway
Nombre de pages: 24
Quatrième de couverture:
Découvrez les aventures de Louison,
Une fée des dents pas comme les autres et apprenez comment on devient un jour la petite souris qui récolte les dents des enfants.
La fée des dents, la petite souris… selon les pays et les cultures, le mythe change. Ce n’est pas toujours aisé de choisir l’une ou l’autre version et c’est tellement ancré chez les enfants qu’ils ont du mal à intégrer que ce soit différent ailleurs.
Dans cet album, l’auteure nous propose une alternative aussi surprenante qu’intéressante en mélangeant les deux légendes, ce qui est bien joué : Louison la petite souris est sur le point de recevoir son diplôme de fée des dents. Pour elle, les choses sérieuses commencent ; jusqu’à présent, elle était étudiante, assistée dans sa tâche par une fée des dents chevronnée, mais désormais, elle doit voler de ses propres ailes et accomplir sa mission seule ce qui ne semble pas lui poser de problème tant qu’elle n’imagine pas le pire… c’est alors que le doute s’insinue. Heureusement que sa mère est là pour la réconforter et l’encourager.
L’histoire est vraiment très chouette. En vingt-quatre petites pages, on découvre progressivement Louison, à travers ses expériences passées mais aussi ses espoirs et ses craintes. C’est un personnage attachant que j’ai bien aimé même si j’ai nettement préféré sa mère qui sait trouver les mots pour lui redonner confiance.
Les dessins sont à la fois originaux et spéciaux : tout en crayonné noir et blanc ce qui est loin d’être courant surtout pour un album jeunesse. Les planches contiennent de nombreux éléments qu’il est intéressant de détailler.
J’ai beaucoup aimé le character design des personnages, leurs grands yeux leur donnent un cachet particulier que ce soient ceux des souris ou ceux du chat – je les ai trouvés fascinants.
En ce qui me concerne, j’ai grandement apprécié cet album ce qui est également le cas de ma fille de 11 ans : elle a passé énormément de temps dessus, s’arrêtant sur chaque planche. Je me demandais ce qui l’avait tellement ralentie, maintenant, je sais : elle contemplait attentivement chaque illustration.