Titre: Candy Candy, tome 7
Scénario: Yumiko Igarashi
Dessin: Kyoko Mizuki
Éditeur: Kodansha France
Nombre de pages: 245
Quatrième de couverture: Les aventures, les drames et les amours de Candy Neige, jeune orpheline américaine au debut du XXeme siecle, de sa naissance à l’age adulte. Elevée dans la maison de Pony où elle passe son enfance en compagnie de son amie Annie, Candy a un tempérament trop prononcé et ne parvient pas à trouver une famille d’accueil. Tous ses amis la quitte peu à peu, mais lors de son 12eme anniversaire, elle est choisie pour devenir demoiselle de compagnie auprés des enfants de la famille Legrand, Elisa et Daniel, bien décidés à lui en faire voire de toute les couleurs. Candy va vivre un véritable enfer avec pour seul réconfort l’amour qu’elle porte pour leur cousin, Anthony, et celui pour le petit prince de la colline de son enfance…
Dans le tome précédent, un inconnu est amené à l’hôpital où travaille Candy. Notre héroïne découvre, horrifiée, que c’est en réalité M. Albert. Un détail la travaille cependant et la fait douter : il a les cheveux blonds. Mais puisque Poupée la mouffette l’accompagne, ça ne peut être que lui. Il a perdu la mémoire et le personnel médical qui le prend pour un espion le méprise et délaisse ses soins.
C’est sans compter Candy qui a décidé de s’occuper de lui et pour ce faire, elle passe son diplôme d’infirmière et réussit l’examen. Vient un moment où M. Albert ne peut plus rester à l’hôpital, c’est alors qu’ils prennent tous deux un appartement et vivent ensemble.
En parallèle, on suit Terry qui poursuit sa carrière au théâtre. Depuis qu’il a retrouvé la trace de celle qu’il aime, ils s’écrivent régulièrement et au fil des pages, on a régulièrement droit à de petits passages de leurs lettres ce que j’ai rudement apprécié.
Dans ce volume également, les pages se partagent entre quelques rares et grandes illustrations comme celle ci-contre et une majorité plus petites. Ce que j’ai spécifiquement aimé dans celui-ci, c’est que le style graphique de la mangaka s’est grandement et brutalement amélioré : les dessins sont un peu moins mignons, mais les visages sont particulièrement expressifs, enfin, bien plus que dans les précédents. Du coup, les dialogues étaient presque de trop.
Le contexte historique est beaucoup moins présent, même si on voit que les événements touchent énormément Alistair et on devine assez bien ce qu’il trame.
C’est un coup de cœur pour ce septième tome. J’aime l’atmosphère qui y est instaurée, les relations entre les personnages sont touchantes – j’avais presque l’impression de faire partie de la bande… presque – et j’ai pris énormément de plaisir à le lire. Une chose est sûre, je n’attendrai pas pour dévorer le prochain.