Titre: Flying witch, tome 3
Auteur: Chihiro Ishizuka
Éditeur: Nobi nobi !
Nombre de pages: 160
Quatrième de couverture: Sur les conseils d’Akane, Makoto et ses cousins décident de se rendre à un café tenu par des sorcières. Mais lorsqu’ils arrivent à l’adresse indiquée, le bâtiment semble à l’abandon… L’établissement est en réalité tenu par une femme aussi mystérieuse que timide. Entre deux visites d’Inukai et de Nao, Makoto fait également la connaissance d’Anzu, une jeune consœur avec laquelle elle part à la rencontre d’un légendaire animal volant. Entre la magie, le jardinage et la cuisine, nos amis n’ont pas le temps de s’ennuyer !
Le mois dernier, je n’ai pas pu emprunter à la médiathèque le troisième volume de cette série parce qu’il était déjà pris. Donc quand je l’ai vu en début de mois, je n’ai pas hésité à le prendre. Non pas que je sois fan du manga, mais je suis toujours aussi curieuse de découvrir où les prochains tomes vont nous mener.
Dans ce troisième tome, l’auteur nous plonge un peu plus loin dans le monde de la magie, mais toujours en douceur. Je ne sais pas si je trouve cela apaisant ou prodigieusement exaspérant que cela se fasse si lentement.
Ainsi, on apprend l’existence d’un salon de thé tenu par une sorcière, donc un lieu caché au su et au vu des non-initiés dans le quartier où vivent Kei et Chinatsu. Bien entendu, nos héros s’y rendent, procèdent aux rites nécessaires pour le faire apparaître et c’est l’occasion pour le lecteur de rencontrer de nouveaux personnages : la serveuse puis la patronne ainsi que sa fille.
On enchaîne les tranches de vie un peu plus orienté vers le monde de la magie : le retour d’Inukai, le livreur de journaux et le fameux animal fantastique. Ce dernier point est le gros point fort de ce tome, un passage un peu trop rapide, mais tellement plaisant.
Les personnages sont dans leur lignée habituelle : gentils, calmes et reposants, même Chinatsu, qui normalement est un peu plus dynamique, est à la limite du serein ; c’en est presque étrange.
Pour le personnage d’Akane, qui est de nouveau présente, je suis assez partagée… Elle ajoute de la vie à l’histoire, mais en même temps, chaque fois qu’elle apparaît, je ne peux m’empêcher de penser à Urd dans Ah ! My goddess, que ce soit dans son apparence (peau mate, cheveux blancs, courtement vêtue) ou dans ses manières. Cette ressemblance excessive me gène un peu.
C’était plaisant à lire, sans plus. La fin rehausse le niveau mais pas assez à mon goût, malheureusement. Bien évidemment, je lirai la suite, mais je ne suis pas particulièrement impatiente de l’avoir.