Titre: Les messagers
Saga: Âmes captives, tome 1
Auteur: G. H. David
Éditeur: Plumes du web
Nombre de pages: 354
Quatrième de couverture: En 1870, Athénaïs, romancière et femme de lettres, vit près de Sedan avec son mari le député Adolphe de Pierrepont et son jeune fils Nicolas. Passionnée par le mouvement spirite dont le courant venu d’Angleterre agite les esprits, elle jure à l’homme qui partage sa vie un amour… éternel. De nos jours, Sacha Grasset, jeune antiquaire, vit dans l’est de la France avec sa mère et sa sœur, exerçant en secret un pouvoir particulier. Une existence que sa rencontre avec Aurélien Lefèvre, député européen franco-belge, pourrait bien bouleverser à jamais. Deux destins féminins apparemment sans rapport, qu’une mystérieuse croix d’argent va lier. Inexorablement.
Lors salon du livre de Paris, mon amie Laure m’a conseillé cette lecture, je me suis donc laissé tenter par ce premier tome d’Âmes captives. Elle avait adoré et pensait, à juste titre, que ce roman fantastique pourrait me plaire.
Ça fait plusieurs semaines que j’essaie de le caser dans mon emploi du temps et j’y suis enfin parvenue il y a une dizaine de jours. Malheureusement, mauvais timing : je suis tombée salement malade donc pas moyen d’avancer comme l’aurait mérité cette histoire.
L’héroïne, Sacha, est une messagère. Elle peut s’incarner dans des personnages à travers différentes époques grâce à des bijoux anciens. Ce n’est pas exactement ça dans le sens où c’est bien plus compliqué (et heureusement bien expliqué au fil des pages), mais c’est la manière la plus simple de l’expliquer sans me perdre et sans spoiler.
L’univers de Sacha est quand même assez restreint : elle vit et travaille avec sa mère et sa sœur. Sa tante est en hôpital psychiatrique depuis des années. A part elles, elle n’a pas d’amis à la connaissance du lecteur, comme si elle n’avait pas de passé. C’est assez déroutant, mais cela évite à l’héroïne de se disperser. Cela s’étend lorsque Aurélien prend contact avec elle.
J’ai adoré ce principe de « voyage à travers les époques » grâce au vecteur des bijoux. Les passages où Sacha y plonge sont peu nombreux et c’est dommage, mais les descriptions sont si bien faites, l’ambiance si bien instaurée qu’on s’y serait cru. C’était dépaysant à souhait.
De plus, l’auteure s’y connaît vraiment dans l’ancien que ce soient les bijoux ou les meubles. Hormis le fait que cela ajoute du réalisme au récit, on sent la passion que lui inspire les antiquités et c’est communicatif. Je me suis pris plusieurs fois à chercher tel ou tel fauteuil pour voir si cela correspondait à l’image que j’en avais.
J’ai également adoré la plume de l’auteure. Son style est fluide et très agréable. Les chapitres sont courts (c’était drôlement plaisant) et les titres sont présentés sur une page accompagnés de la croix stylisée d’Athénais. C’est joli comme tout et ça ajoute du cachet au roman.
Si j’ai grandement aimé le personnage de Sacha, j’ai beaucoup de mal avec Aurélien. Je le trouve beaucoup trop autoritaire et c’est limite d’imposer ses volontés à Sacha et à insister même quand elle n’est pas d’accord. Il est étouffant à la harceler de SMS pour qu’elle lui réponde alors qu’ils ne sortent même pas ensemble et ne se connaissent que depuis quelques heures. Et enfin, il est super possessif. Le genre de type qui me met sur la défensive et qui me ferait fuir. J’avoue que je ne comprends pas trop ce que Sacha lui trouve et ce, malgré l’explication donnée à cet attachement excessif.
Pour moi, c’est lui le bémol de cette histoire que j’ai trouvé passionnante. Une fin surprenante, des éclaircissements étonnants quant à Athénais et sa relation avec Sacha.
Bref, ce fut une excellente lecture et j’ai tellement hâte de découvrir ce que nous réserve le second tome que je le commence dès aujourd’hui.
Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Gilderoy Lockhart (Défense contre les forces du mal – 5ème année) – Un livre dédicacé par son auteur – 50 points