Titre : La fillette tombée du ciel
Saga : Beyond the clouds, tome 1
Auteure : Nicke
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Dans la ville jaune, les usines crachent leur fumée jour et nuit, cachant le ciel et les astres. Le jeune Théo n’a jamais vu les étoiles, ni exploré le monde extérieur. Enfant, il rêvait de partir à l’aventure, à la poursuite des créatures fantastiques de ses livres préférés, mais la réalité l’a rattrapé… Son travail à l’atelier de réparation Chikuwa est devenu son quotidien. Sa routine est chamboulée le jour où il rencontre une fillette pas comme les autres : une humaine ailée, espèce appartenant au monde des légendes ! Tombée du ciel, elle a perdu la mémoire, ainsi qu’une de ses ailes… Théo fera tout pour percer le mystère de cette rescapée des cieux !
J’ai pris ce premier tome parce que je trouvais la couverture trop belle, les couleurs pastel étaient douces, le résumé plaisant et joliment décoré annonçait un univers à la limite de la fantasy et du steampunk.
Théo est orphelin. Il se passionne pour la lecture et rêve de voyager à travers les pages de ses livres préférés (déjà rien que ça, il a gagné +90 en capital sympathie). Il fait de la mécanique, de la maintenance, on ne sait pas trop. Il se rend régulièrement à la décharge qu’il appelle « l’île des rêves »- c’est beau ! Et cette fois-ci, en farfouillant, il tombe sur une fille du ciel blessée, une aile arrachée ou coupée. Il la ramène chez lui pour la soigner. Elle ignore tout d’avant sa chute, a perdu la mémoire et ne peut rien apprendre au héros sur ses origines, d’où elle vient ni qui elle est, mais elle se souvient quand même de son prénom : Mia. A priori les siens sont rares, c’était la première fois que Théo voyait un humanoïde vivant dans le ciel et il n » doit pas être le seul puisqu’il faut à tout prix cacher ses ailes afin d’éviter d’éveiller les convoitises.
Il semblerait que de préserver l’identité de Mia est la mission que s’est imposé Théo, or dès le chapitre deux, tous ses amis sont au courant… Comment ? On ne sait pas parce qu’à aucun moment on ne voit Théo leur en parler ni même envisager de le faire et c’est dommage, ça aurait pu donner lieu à un chapitre supplémentaire, à ce que le lecteur découvre mieux son entourage de par leur réaction.
Malgré ces deux incohérences (celle du prénom et du secret éventé), l’histoire est sympathique et gentillette avec un côté onirique qui me plaît bien.
Les planches sont aussi chouettes que la couverture, quelques rares inégalités et surtout des méchants avec une tête de minet peu crédibles (tous les vilains ne sont pas moches, mais ils ont rarement la tête aussi enfantine, y a au moins un truc dur dans leur regard, pas là).
Les dessins sont plaisants mais un brin perturbants, plus proches du croquis que des mangas traditionnels. Les décors font brouillon, pourtant on y trouve foule de détails, mais les textures inhabituellement simples m’ont donné cette impression.
J’ai beaucoup aimé ce premier tome, il ne m’a pas fait vibrer autant que je l’espérais mais j’ai malgré tout passé un très bon moment.