Le sang des 7 rois, livre 7 – Régis Goddyn

Titre : Le sang des 7 rois, livre 7
Saga : Le sang des 7 rois
Auteur : Régis Goddyn
Éditeur : L’Atalante
Nombre de pages : 444
Quatrième de couvertureL’étau se referme… Dans ce septième et dernier tome du Sang des 7 rois, la menace qui plane au dessus des sept royaume se concrétise. Maddox dispose désormais des informations nécessaires à l’envahissement de la planète et des ressources qui lui faisaient défaut. L’avance technologique dont il dispose et la division de ses ennemis posent les bases d’une chasse à l’homme dont Jahrod est le gibier. Mais rien ne presse… Méthodiquement, il rabat les rescapés des raffles de Lothar et des luttes intestines, massacrant et poussant la population résiduelle vers la crête qui constituera son ultime refuge, illusoire. MC10, l’ordinateur militaire du vaisseau a calculé qu’en concentrant les survivants, Jahrod finirait par se révéler au grand jour pour sauver ce qu’il reste d’humains. Mais il reste un obstacle. Est-ce l’évolution génétique ? Est-ce du fait de Jahrod et de son code décrypté ? Maddox l’ignore, mais le doute n’est plus possible : les pilotes qui vivent sur cette planète sont surpuissants et Fletcher, celui qui travaille depuis des siècles au service de Maddox ne peut faire le poids. Si Jahrod suit avec angoisse l’évolution de la stratégie du magnat, Orville, Rosa, Sylvan, Pétrus et les autres protagonistes poursuivent leurs quêtes personnelles, réalisant peu à peu la nature réelle du danger. A mesure de leur prise de conscience, les diverses factions jadis rivales se concentreront pour tenter de survivre tandis que, sous la puissance de feu de Maddox, le monde s’enfonce inexorablement dans le chaos et la ruine.

J’avais tellement hâte de commencer ce septième tome qui met fin à cette saga que j’adore, pourtant cela m’a pris plus de deux semaines pour le terminer. Non pas qu’il n’était pas bien, mais j’ai de nouveau fait un blocage sur le mélange fantasy science-fiction et il m’a fallu du temps pour temps pour me résoudre à l’accepter. Une fois fait, j’ai lu la seconde moitié en 3 jours.

Maddox recherche Jahrod et pour cela,il est bien décidé à mettre la planète à feu et à sang grâce à ses super soldats : les Keagans. Ce sont de belles saloperies, mais qui ont un point faible, ce qui permet aux mages et aux résurgents de résister un peu… au moins le temps qu’Alone trouve la parade. Après avoir rejoint l’île du Goulet avec Rosa et Delwynn, Orville repart pour mener la lutte contre leurs ennemis venus de l’espace. Chaque groupe se dirige vers la Crète, l’un des endroits qui a revêtu une si importante place dans les premiers tomes – retour à la case départ dans les contrée proche du château de Hauterre.

Mes moments préférés restent ceux où les personnages se rejoignent, se croisent et s’entrecroisent. Ce sont des passages qui m’ont fait vibrer à l’unisson avec chaque héros. Et les plus passionnants étaient sans conteste les scènes de bataille. Je regrette juste qu’elles aient été si tardives parce que du coup, elles sont plus courtes que ce que j’attendais, surtout qu’il y a plusieurs fronts – d’ailleurs, la stratégie de bataille de Lothar face aux Keagans m’a laissée sans voix et, même si ça ne tenait pas la distance, j’ai applaudi son intelligence militaire.

L’atmosphère est entêtante au point que j’ai encore l’impression d’être dans le désert auprès de Léocadie ou sur l’île du Goulet avec Armine alors que j’ai terminé ma lecture il y a déjà deux jours. Les personnages sont toujours aussi attachants, ce qui probablement dû aux épreuves qu’ils affrontent avec courage pour certains, en colmatant tant bien que mal leurs fissures pour d’autres.
Par contre, la situation finale du huitième royaume m’a laissé un arrière-goût amer : elle est logique en raison de son histoire avec les gardiens et l’argoth, mais ça m’a donné la désagréable sensation que tout ce qui y avait été fait au long de ces sept livres (donc sept années) avait été vain.

Malgré un début qui m’a semblé un peu long en raison de la foultitude de personnages, j’ai adoré ce septième et dernier tome.
Dans l’ensemble, et même si l’histoire a pris une tournure inattendue, c’est une saga qui m’a marquée et que je ne suis pas prête d’oublier.

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