Titre : L’atelier des sorciers, tome 7
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : PIKA
Nombre de pages : 170
Quatrième de couverture : À l’Académie, les apprenties sorcières ont passé avec brio leur épreuve de rattrapage pour le deuxième examen. Mais dans la foulée, Coco se fait convoquer, en pleine nuit, par Berdalute, l’un des trois grands sages. À sa grande surprise, il lui propose de rester à l’Académie pour devenir sa disciple et la mettre à l’abri de la confrérie du Capuchon et de Kieffrey. Coco, perplexe, se demande pourquoi elle devrait renoncer à son maître. Avant de prendre sa décision, elle décide de partir à la recherche de la vérité et se dirige vers la Tour-bibliothèque…
J’avais bien dit que je n’attendrai pas pour commencer à lire le septième tome.
C’est bien normal après la proposition que maître Berdalute fait à Coco de la prendre en tant que disciple. Pourquoi une telle offre ? La raison en est le passé de Kieffrey qu’on découvre enfin : le lien qu’il entretient avec la confrérie du Capuchon. On sait depuis longtemps qu’il y a un truc entre eux, mais jusqu’à présent, on ignorait quoi.
On apprend également quels sont ses motivations et surtout ses projets… par contre, j’ai trouvé que ce n’était pas très clair, même en relisant le chapitre deux fois.
Coco n’en fait qu’à sa tête (on peut difficilement lui en vouloir) et décide de se rendre à la tour-bibliothèque à la recherche du sort qui délivrera sa mère, sans tenir compte des mises en garde qu’elle a déjà reçues dans un des tomes précédents (par Agathe si mes souvenirs sont bons).
Heureusement, maître Kieffrey lui vient en aide. Il ne fait pas que lui sauver la vie, il lui offre une voie de secours : elle s’y engouffre et choisit de se tourner vers l’espoir plutôt que de sombrer dans le désespoir et de rejoindre la confrérie. Mais pour combien de temps ?
Depuis le début de la série, c’est le tome que j’ai le moins aimé. Pourtant, j’attendais avec impatience les révélations qui sont faites. Ce n’est pas qu’elles n’étaient pas à la hauteur de mes attentes, c’est surtout que je n’ai pas réussi à me plonger dans l’ambiance. Il y avait moins de magie, un scénario moins complexe et davantage tourné vers l’action. Peut-être est-ce aussi dû au fait qu’on ne voit pas les autres apprenties sorcières (Agathe, Trice et Tétia). Elles m’ont manqué. Faut dire qu’à elles quatre, elles forment une bonne équipe.
Pendant longtemps, je ne savais pas quoi penser d’Olugio… avec ses airs bourrus. Et j’étais incapable de dire si la sympathie que j’éprouvais pour lui était bien réelle ou si c’était dû au charisme qu’il dégageait. Mais maintenant, je suis fixée : je l’aime bien. Il est d’un réel soutien pour Kieffrey et son atelier. Et les rapports qu’il forge avec les filles au fil des tomes le rendent d’autant plus attachant.
Les dessins sont toujours aussi beaux. C’est impressionnant de voir qu’à chaque nouveau tome, la mangaka parvient à conserver son style. Il n’y a jamais de vignettes moins travaillées ou bâclées. Un tel talent, ça force le respect.
Même si j’ai moins aimé ce tome-ci, il n’en reste pas moins que j’ai adoré.
J’ai hâte de découvrir la suite, mais il va falloir prendre mon mal en patience : le 8 n’étant pas encore sorti au Japon, il n’est donc pas prêt de paraître en France (même s’il est annoncé pour mai 2021).