The Promised Neverland, tome 18 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 18
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Malgré leurs efforts, Emma et Ray arrivent trop tard. Norman a mené son plan à bien : les démons de la cour et ceux du clan Geelan se sont entretués. Au milieu du charnier, Emma pousse un ultime cri du cœur pour tenter de convaincre Norman de renoncer à son projet de guerre d’extermination. Parviendra-t-elle à faire vaciller celui qui est désormais le « boss » d’une troupe de radicaux ?

Il se fait tard et je ne suis pas certaine de réussir à écrire une longue chronique sur ce dix-huitième tome. Non pas qu’il n’était pas bien, mais il ne se passe pas grand-chose.

Emma et Ray sont arrivés trop tard : Norman et ses hommes ont décimé la reine et la famille royale…. ainsi que leurs propres alliés démons, d’ailleurs, ce qui n’était pas top pour Geelan et les siens.
Bref, passons cette traîtrise et ce qu’elle m’a inspirée pour en revenir à nos héros. Bon, ils blablatent… pauv’Norman, t’es un enfoiré mais on t’aime, tu vas mourir mais on t’aime, reste avec nous on t’aime, survivons ensemble on t’aime… tant d’amour et de bons sentiments, ça m’a presque mis la gerbe… mais heureusement, la reine ressuscite et met un terme à cette émouv…uyeuse scène. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est devenue aussi monstrueuse qu’effrayante. Sur bien des points, elle m’a fait penser à Tetsuo dans Akira et sa transformation m’a fait le même effet qu’à l’époque (enthousiasme, angoisse, stress et l’impression d’assister à un événement grandiose !).
Tout semble perdu jusqu’à ce que Sonju et Mujika débarquent.

On en apprend justement plus sur nos deux démons préférés… surtout sur le guerrier en fait : ses origines, sa félonie, etc. On entrevoit à nouveau son côté mauvais et je suis toujours incapable de savoir si, dans ces moments, je l’apprécie davantage ou s’il me dégoûte.
Par contre, en ce qui concerne la « sang-maudit », je l’aime de plus en plus… le discours emprunt de pitié qu’elle tient à la reine m’a laissée sans voix tellement je l’ai trouvé juste et beau… et cette phrase « pourquoi êtes-vous si misérablement affamées ? » m’a scotchée.
Je ne vais pas revenir sur ce que je pense d’Emma, Ray et Norman, je me suis suffisamment étalée sur le sujet dans les tomes précédents.
Pareil pour les dessins.

Je conclurai tranquillou en précisant que j’ai aimé cette lecture et j’ai hâte de lire le prochain tome qui nous ramène à Grace Field.

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