Titre : L’échange
Auteur : Brenna Yovanoff
Éditeur : Michel Lafon
Format : E-book
Nombre de pages : 352
Quatrième de couverture : Mackie Doyle n’est pas un humain, même si tous les habitants de la petite ville de Gentry le considèrent comme un des leurs. Voilà seize ans, il a été échangé contre un bébé humain. C’est le prix à payer pour la paix avec le monde d’où il vient : un univers terrifiant où d’obscurs tunnels suintent des eaux pestilentielles, peuplé de morts-vivants et dirigé par une étrange princesse tatouée.
Depuis, Mackie se bat pour survivre, malgré ses allergies mortelles au fer, au sang et aux lieux sacrés. Quand la plus jeune sœur de Tate, la fille qu’il aime, disparaît, il décide de tout faire pour la retrouver, même s’il doit affronter pour cela les plus sinistres créatures. Dans cette descente aux enfers, trouvera-t-il enfin sa véritable place ?
Ça fait très longtemps qu’il est dans ma Pile à Lire et j’ai profité du challenge ABC Imaginaire 2021 pour enfin le sortir.
Je ne m’attendais à rien, ne me souvenant plus du tout ni du résumé ni des chroniques lues à l’époque.
Mackie, un ado pas comme les autres, vit à Gentry, un ville où un enfant est enlevé et remplacé tous les sept ans. Par qui et pourquoi ? Mystère !
C’est le cas de notre héros et on le découvre rapidement parce que dès le début, on sait qu’il ne supporte pas le contact du métal, au point d’en être malade au quotidien. À partir de là, je n’ai eu de cesse de m’interroger sur le type de créature qu’est Mackie : j’ai opté pour un fae, mais il n’y a pas que le fer qui est son point faible, c’est aussi le cas de l’inox ou d’autres métaux… sauf l’alu. Il y avait donc de quoi douter.
On découvre progressivement le secret qui entoure la ville et les échanges d’enfants, mais aussi le monde des créatures fantastiques qui peuplent le crassier.
Bon finalement, on n’a pas de réelles explications sur ce qu’elles sont et donc sur ce qu’est Mackie, les hommes les appellent esprits, fantômes, démons, changelins, etc. Je ne veux pas dire, mais entre l’un ou l’autre, y a un monde qui les sépare… sans compter qu’ils ont une vraie existence physique, chose impossible pour des fantômes par exemple.
C’est l’un des deux bémols que j’ai quant à cette lecture. L’autre est que les parties qui se déroulent au lycée étaient ennuyeuses, sans grand intérêt.
Par contre, j’ai beaucoup aimé les passages au crassier : l’ambiance qui s’en dégageait, l’attitude ambiguë de la Morrigan et de ses acolytes.
L’histoire s’est laissé lire, c’était cohérent et tout se déroule bien… peut-être trop bien, surtout à la fin.
Les personnages sont sympathiques.
J’ai apprécié la façon d’être de Mackie et de sa famille.
Roswell est un ami fidèle, probablement mon préféré, j’aurais bien aimé en savoir plus sur lui. C’est dommage !
Alice est une sale peste, j’ai eu du mal à comprendre l’attirance que le héros a pour elle… du moins, jusqu’à ce qu’il l’explique.
Tate m’a laissée indifférente et même par la suite, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle, pourtant j’ai essayé.
J’ai bien aimé ce roman, ce n’était pas transcendant, mais j’ai passé un bon moment.