La Balafre – Jean-Claude Mourlevat

Titre : La Balafre
Auteur : Jean-Claude Mourlevat
Éditeur : PKJ
Nombre de pages : 127
Quatrième de couverture : Olivier et sa famille viennent d’emménager à la campagne, dans un petit village nommé La Goupil. Un soir, alors qu’il se promène seul dans le quartier, Olivier est effrayé par un chien qui aboie furieusement derrière la grille d’une maison abandonnée. Ses parents pensent que c’est de la pure imagination car cette maison délabrée est inoccupée depuis bien longtemps et à leurs yeux, ce chien n’existe pas non plus ! Pourtant, notre héros persiste à croire qu’il y a quelque chose de mystérieux dans cette demeure. Sa seule voisine, une vieille dame, en sait-elle quelque chose ? Un jour soir, il aperçoit à nouveau le chien mais cette fois-ci accompagné d’une petite fille. Puis, ils disparaissent subitement tous les deux, comme par enchantement ! Ces faits troublants vont l’inciter à poursuivre son enquête jusqu’au bout.

J’ai attrapé ce livre sur ma Pile à Lire sans savoir de quoi ça parlait… j’avais juste besoin d’un livre court, et que je pouvais emmener à la plage, je n’avais pas envie de prendre ma liseuse pour la laisser cramer au soleil. Le hasard a bien fait les choses parce que c’était une lecture passionnante.

Olivier a 14 ans. Son père est muté dans un village pour 10 mois et toute la famille le suit. Un soir, peu avant la rentrée, l’adolescent va prendre l’air et en rentrant, passe devant le grillage de la maison voisine qui semble abandonnée ; soudain, un chien venu de nulle part l’attaque, heureusement la clôture le protège. Quand il en parle à ses parents, personne ne croit en l’existence du cabot. A-t-il rêvé ?
Il cherche à démêler le vrai du faux et peut-être que sa voisine, madame Goret qui semble avoir assisté à la scène, a la clé du mystère.

J’ai bien aimé les personnages, ils sont bien dépeints et on y croit.
J’adore surtout la relation qu’Olivier entretient avec ses parents que j’ai trouvés super cool vu l’état de ses résultats scolaires.
Je regrette un peu que son amitié avec Jérôme soit si peu développée, ça pêche un peu de ce côté-là.
En ce qui concerne madame Goret, c’était assez mitigé. Bien sûr, elle a un côté sympathique, mais l’aura de mystère qui l’entoure m’a fait me méfier d’elle.

Ce roman était super rapide à lire : si mon emploi du temps n’avait pas été si chargé, je l’aurais fini en une petite journée. C’était frustrant de devoir interrompre ma lecture : j’avais tellement envie de savoir comment il s’était fait sa balafre ? Le chien et la petite fille sont-ils des fantômes ou existent-ils réellement ? Que cache la vieille madame Goret ? Tant de questions qui, heureusement, trouvent une réponse au fil des pages.

Quant à la plume de l’auteur, je l’ai bien appréciée : elle est fluide et très agréable. Il faudra que j’essaie d’autres romans de cet auteur.
Bref, je ne vais pas m’étendre davantage sur cette lecture que j’ai adorée.

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