Titre : Terrarium, tome 1
Auteur : Yuna Hirasawa
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Balade poétique dans un monde en ruine où la nature a repris ses droits
Chico la technologue d’investigation et son petit frère Pino arpentent des colonies délabrées où des robots poursuivent leurs tâches comme si de rien n’était. Les deux explorateurs tentent de les accompagner dans leurs derniers souhaits, mais à quoi bon quand la fin approche d’heure en heure ?
» Combien de centaines d’années faudra-t-il encore aux humains pour devenir meilleurs ? » C’est la question soulevée par ce récit d’aventure SF crépusculaire.
L’auteur et l’éditeur de ce beau manga n’étaient pas des plus connus au Japon. Mais la beauté de l’ouvrage a suffi pour que les libraires japonais le mettent en avant dans leurs boutiques et provoquent un vrai coup de cœur chez les libraires français, en voyage au Japon pour fêter les 50 ans de Glénat ! Le voici enfin en France, pour illuminer vos bibliothèques…
Deux choses m’ont attirée dans cette lecture :
– la couverture que je trouve très jolie avec les couleurs très chouettes, très douces, tout comme dans les premières pages qui sont colorisées
– le résumé qui annonçait une lecture poétique.
Malheureusement, ce n’est pas ce que j’en attendais et la trame de l’histoire est très classique pour de la science-fiction.
Chico est technologue, un mélange entre médecin et ingénieur mécha. Avec Pino, son « frère » robot, elle parcourt l’arcologie à la recherche des derniers androïdes : pour sauver son monde et les humains, elle doit récupérer leurs noyaux.
Une mission rendue difficile du moment où elle les rencontre, parce qu’ils ont chacun un comportement qui les rend sympathiques que ce soit le robot infirmier qui continue à donner les soins à des cadavres ou le facteur qui s’acharne à livrer les dernières lettres que sa besace contient.
Le character design des personnages fait très ghibli avec cependant inégalités dans le dessin. Certains décors sont joliment peints, mais ça m’a laissée froide.
On a très peu de détails sur le passé de l’héroïne : quelques flashbacks avec sa mère, son entrevue avec ceux qui l’envoient en mission… quasiment rien sur l’arcologie si ce n’est que c’est fermé, pas de ciel ouvert, que tout y est automatisé et qu’elle est composée de colonies. Et ce ne sont que des informations données au fil des pages, on n’en voit rien. C’est dommage.
Je n’ai rien à dire d’autre.
Ça m’a laissée indifférente, je m’attendais à un récit et à un univers onirique. C’est loin d’être le cas. C’est une déception.