Titre : Panique à Détroit
Saga : Klaw, tome 09
Scénario : Antoine Ozanam
Illustrations : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : On se souvient tous avec une précision étonnante de l’instant qui a précédé un grand bouleversement dans nos vies. L’instant où tout a basculé. Pour Ange, « l’impact » qui détruisit la moitié de Detroit est lié à jamais à sa rencontre avec l’Archiviste, cet inconnu qui semble pourtant tout connaître de l’univers des Dizhis.
J’avoue que je n’étais pas très motivée pour lire ce neuvième tome, mais c’est normal puisque je n’avais pas aimé le huitième. Mais heureusement, dès les premières pages, ça pète et ça m’a donné envie de découvrir ce numéro.
Bon, la première page, ça n’a pas été ça : on débute avec une ellipse, mais sans que ce ne soit précisé ce qui m’a fait douter : « était-ce bien le 8 que j’ai lu précédemment ? »
Cette fois encore, ça part dans tous les sens, pourtant tous les dizhis prennent la même direction : celle de Détroit, ville où s’est réfugié Ange et qui est détruite par… un éclair, un rayon… on ne sait pas trop, du moins au début.
Notre héros s’en prend, une fois de plus, plein la tronche et c’est l’Archiviste qui le sort des décombres. Si vous voulez savoir qui est ce nouveau personnage, il faudra lire ce neuvième tome. En tout cas, j’ai bien aimé les passages où il est et je ne peux m’empêcher de me demander dans quel camp il est… après tout, cela fait un petit moment que chaque dizhi finit par trahir le groupe qu’il a choisi d’aider pour son petit profit personnel, alors pourquoi ne serait-il pas aussi égoïste ?
Paula tient à nouveau une place plus importante… avec de la chance, elle est en train de terminer sa crise d’adolescente – oui, elle m’a un peu saoulée depuis qu’elle a larguée June blessée et son père.
J’ai aimé le scénario, ça bouge bien et on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai pris plaisir à passer d’un personnage à l’autre, de tous les voir converger dans la même direction.
Les dessins sont chouettes, et m’ont bien plu dans ce neuvième tome, alors que ce n’était pas forcément le cas dans les deux précédents.
Je n’ai plus grand-chose à dire : j’ai bien aimé cette lecture qui clôture le troisième cycle et je me demande comment va tourner la suite.