Titre : Syberia
Auteurs : Benoit Sokal & Dana Skoll
Éditeur : Michel Lafon
Nombre de pages : 316
Quatrième de couverture : Kate Walker, jeune avocate américaine, est envoyée dans le petit village montagnard de Valadilène pour conclure le rachat d’une usine d’automates qui appartient à la famille Voralberg. Mais à son arrivée, elle découvre qu’un héritier potentiel, Hans Voralberg, a disparu en Europe de l’Est. Créateur d’automates de génie qui a passé sa vie à chercher les derniers mammouths vivant sur Terre, il s’est lancé dans sa quête jusqu’au nord de la Sibérie. Kate devra le retrouver pour mener à bien sa mission et sera confrontée à de nombreux personnages et lieux étranges qui remettront en question la vie qu’elle s’était construite.
Étant fan du jeu Syberia, je ne pouvais pas passer à côté de ce roman qui retrace le parcours de Kate Walker.
Avocate New-yorkaise, elle est envoyée par son patron à Valadilène, petite bourgade des Alpes françaises, mandatée afin de conclure la vente de la fabrique d’automate des Voralberg.
Malheureusement, rien ne se passe comme prévu : non seulement la propriétaire Anna décède peu avant l’arrivée de notre héroïne, mais peu avant sa mort, elle révèle l’existence d’un héritier.
La vente ne peut donc pas se faire. Et Kate se retrouve contrainte de partir à la recherche de Hans Voralberg.
C’est un récit dense. Pour pouvoir retrouver Hans, Kate doit mener de tortueuses recherches : elle découvre le passé de la famille Voralberg, le parcours d’Anna, l’obsession de Hans et ce qu’il est devenu.
On rencontre beaucoup de personnages, mais peu reste du début à la fin. Ils sont bien amenés au sein de l’histoire et leur départ se fait tout aussi bien, du coup ça ne m’a posé aucun souci, alors qu’habituellement, j’ai du mal avec trop de personnages.
Bon, OK, je ne suis pas objective. Je me suis attachée à tous les héros, peut-être est-ce dû au fait que j’ai adoré joué aux deux premiers jeux vidéos, j’ai d’ailleurs refait le premier il y a peu, donc dans tous les cas j’avais un coup d’avance : je connaissais les personnages, j’entendais leur voix à chaque dialogue, je savais ce qui allait se passer… enfin seulement jusqu’à l’arrivée de Kate à Arabald (je n’ai pas fini le premier et ne me souviens que peu du second que j’ai confondu avec l’Amerzone).
J’étais curieuse de voir comment l’auteure allait transformer ce click and play en roman, surtout toute la partie réflexion et résolution des énigmes. Une bonne partie a été zappée et c’est une bonne chose, ça aurait alourdi le récit. Là, c’était fluide.
J’ai adoré cette lecture. J’aurais aimé avoir plus de temps à lui consacrer, mais la fièvre et la fatigue m’ont poussée à dormir plutôt qu’à lire.
Coupe des 4 maisons :
Nymphadora Tonks (2ème année) – un livre dont l’héroïne est une femme forte – 20 points
Cold Winter Challenge :
Cocooning hivernal – Marrons glacés (Feel Good, gourmandise)