Titre : Les orphelins de Londres
Saga : Les Quatre de Baker Street, tome 4
Scénario : Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand
Dessins et couleurs : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Sherlock Holmes n’est plus !
C’est du moins ce qu’annoncent les journaux : lors d’une ultime confrontation avec le diabolique professeur Moriarty, le célèbre détective aurait trouvé la mort dans les Chutes de Reichenbach… Sous le choc de cette terrible nouvelle, nos francs-tireurs de Baker Street sont en plein désarroi et, après une dispute de trop, le trio vole en éclats : Billy, Black Tom et Charlie (accompagnée de son fidèle matou) vont suivre chacun un chemin séparé qui va les mener très vite dans de terribles ennuis. Et comme si cela ne suffisait pas, un de leurs ennemis les plus dangereux est sur leur piste ! Le Docteur Watson parviendra-t-il à les retrouver avant qu’il ne soit trop tard ? Privés de leur mentor, nos apprentis-détectives vont devoir braver seuls les pièges et les dangers des bas-fonds londoniens…
Ça fait un moment que je voulais lire ce quatrième tome, mais le temps m’a manqué. Je me suis bloquée une petite demi-heure pour le lire et je regrette presque de ne pas l’avoir fait plus tôt.
Ça commence fort : les francs-tireurs de Baker Street apprennent dans la presse que Sherlock Holmes est mort à Reichenbach. Ils sont malheureux et le chagrin les rend méchants : ils se disputent et se disent des horreurs.
Le groupe explose :
– Tom retourne vivre chez ses cousins et reprend les cambriolages.
– Charlie est embarquée par la police et finit à l’orphelinat.
– Watson est livré à lui-même.
– Billy erre dans les rues jusqu’à ce qu’il tombe sur Bloody Percy. Ce dernier s’est évadé de prison et veut se venger du docteur Watson ainsi que du trio.
Je ne vois pas trop ce que je vais pouvoir rajouter. Il ne se passe finalement pas grand-chose, mais l’intrigue est prenante. Je l’ai lu d’une traite, j’avais tellement envie de savoir ce qu’allaient advenir nos quatre héros. Il est évident qu’à la fin, le groupe se reconstitue et tout l’intérêt est le chemin qu’ils parcourent pour se retrouver.
Les dessins sont tout aussi chouettes que dans les premiers. Les décors sont superbes, mais il me semble que c’était aussi le cas précédemment. Les couleurs s’harmonisent et dans certaines planches, les jeux de lumières ressortent bien.
C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome.