Titre : Les plumes d’aigle douce
Saga : La boîte à musique, tome 5
Scénario : Carbone
Illustrations : Gijé
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Alors qu’elle s’apprête à quitter Pandorient pour goûter un repos bien mérité dans son propre monde, Nola, terrifiée, découvre que la porte de retour vers l’Héxomonde est fermée ! La clé est-elle tombée de la serrure de la boîte à musique ? Quelqu’un l’a-t-il volée ? Qu’importe : il faut agir ! La jeune héroïne, aidée de ses amis Anton, Igor et Andréa, va donc essayer de fabriquer une poudre magique, seule capable de dénouer la situation. Il va malheureusement lui manquer un ingrédient : des plumes d’aigle douce, un oiseau à plumes poilues, protégé car en voie de disparition… Avec cet album fin de cycle, Carbone et Gijé font à nouveau preuve des infinies possibilités de leur univers, offrant une aventure riche en rebondissements, parlant en filigrane de la protection des animaux.
Quand j’ai vu ce cinquième tome à la médiathèque, je n’ai pas hésité une seule seconde. Comme souvent, je ne me souvenais plus trop de la fin du précédent, mais c’est revenu très rapidement.
La porte qui permet à Nola de rentrer chez elle, dans l’Hexomonde, est fermée. Elle demande donc de l’aide à Anton, Igor et Andréa. La clé est tombée au sol. Le magicien décide de fabriquer une potion de lévitation, malheureusement, il lui manque trois plumes d’aigle douce. Andréa et Nola sont chargées d’aller chez Télio l’herboriste pour en acheter, mais il est à court. Pareil pour la boutique plumes poils compagnie. Elles décident donc d’aller elles-mêmes chercher l’ingrédient manquant, aidées par Télio.
Roh la vache ! Un cinquième tome tout aussi beau que les précédents. On peut ne pas aimer le character design – en ce qui me concerne, je l’aime beaucoup -, mais il faut laisser à l’illustrateur un certain talent : il a le sens du détail et des couleurs que je trouve harmonieuses. Je me suis longuement attardée sur les planches, et j’y suis revenue une fois ma lecture terminée… juste pour le plaisir.
Le scénario est simple, mais bien ficelé : c’est une aventure sympathique qui nous permet de découvrir davantage Pandorient et son fonctionnement, que ce soient les règles qui régissent les chasseurs ou les plaines et montagnes où vivent les aigles douces.
J’ai adoré cette lecture que j’ai trouvée dépaysante.